Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 29.04.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 389 fois

TOROS Vers des aides en faveur de toutes les parties ?

Des jeunes toros dans un espace sauvage, naturel et extensif (Photo La Paluna).

Le paseo, ici à Arles (Photo d'Archives Anthony Maurin).

La crise du coronavirus a tout stoppé sur son passage. Les spectacles taurins aussi mais, comme dans tous les autres secteurs, la vie ne s'est pas arrêtée et la sortie du tunnel se rapproche. L'union des villes taurines de France et l'observatoire national des cultures taurines pensent déjà à la suite.

Depuis le début de la crise liée au coronavirus, l’UVTF et l’ONCT entretiennent un contact permanent avec les ministères de l’Agriculture et de la Culture, les régions, les départements et les Chambres d’Agriculture afin d’essayer de débloquer toutes les aides possibles pour les professionnels français de la tauromachie, menacés par un arrêt total de leur activité.

En ce qui concerne les éleveurs français, de concert avec leur association, ainsi que les deux écuries de chevaux d'arène, quelques demandes ont été formulées. D'une part, une aide directe des régions pour compenser la disparition du marché naturel de la production et l'impossibilité d'organiser des activités touristiques complémentaires sur les exploitations.

D'autre part, l'activation de la réserve " jachère " pour approvisionnement gratuit en fourrage moissonné sur ces zones gelées, ce qui nécessite une autorisation préalable de l'Union Européenne. Enfin, la modification de la destination des fonds de la Politique Agricole Commune, avec prolongement des dotations suspendues pour 2020, relatives aux mesures " Système Herbager et Pastoral " ainsi que celles concernant la Protection des races menacées.

Voilà pour l'élevage, passons aux toreros. Quand ils sont français, l'UVTF et l'ONCT ont demandé que ceux qui sont domiciliés fiscalement en Espagne relèvent des dispositions attendues dans ce pays après la demande formulée auprès du ministère de la Culture par les syndicats.

Par contre, ceux qui sont domiciliés en France relèvent du statut des intermittents du spectacle, au sujet duquel le ministère de la Culture devrait faire des annonces prochainement, relatives au prolongement des droits ouverts en 2019 jusqu’à la reprise de l’activité.

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et Simon Casas, délégataire des arènes Pentecôte 2019 (Photo Archives Anthony Maurin).

Enfin, sans toros ni toreros, pas de courses... Mais le dernière jambe de la tauromachie demeure celle des organisateurs qui jouent naturellement un rôle prépondérant dans la confection des spectacles et des ferias. Pour eux, les deux structures ont demandé l'application d'une TVA à taux 0 dès le début de la crise pour les spectacles qui pourraient avoir lieu, en complément des mesures adoptées en faveur des entreprises liées au secteur du spectacle et du tourisme.

" Il appartient aujourd’hui à chaque ville de décider de l’annulation ou du maintien de ses fêtes dans le cadre des directives gouvernementales, mais l’UVTF avec l’ONCT et en concertation avec tous les organismes représentatifs de la tauromachie dans les huit pays concernés, travaille déjà sur le nouveau modèle économique qui devra émerger de cette catastrophe sans précédent, avec pour objectif qu’aucune arène ne ferme et qu’une reprise de l’activité puisse s’effectuer dans des conditions permettant à tous les acteurs d’y participer de

manière solidaire, et aux aficionados de retrouver le chemin des arènes le plus tôt possible et dans les meilleures conditions " concluent l'UVTF et l'ONCT.

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio