Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 13.05.2020 - stephanie-marin - 2 min  - vu 1019 fois

DÉCONFINEMENT Ventes automobiles : une reprise prudente après presque deux mois d'arrêt

Les établissements Veyrunes à Nîmes et Méjannes-lès-Alès ont relancé la totalité de leurs activités ce lundi 11 mai. (Photo : Objectif Gard)

Le marché automobile français, suite à sa mise à l'arrêt forcé depuis le début du confinement lié à l'épidémie de covid-19, pourrait chuter de 20 à 25% cette année.

Le secteur de l’automobile est l’un des plus touchés par la crise du coronavirus. Des usines de production jusqu’aux concessions, avec le confinement, toutes les activités ont été mises à l’arrêt ou presque. Le garage Veyrunes à Nîmes a fermé ses portes le 17 mars dernier avec toutefois la mise en place d'un service d'astreinte pour la partie réparation/entretien/location afin de pouvoir répondre aux urgences. Dès le 27 avril, le service après-vente a été relancé avant la réouverture totale de la concession le lundi 11 mai, date du déconfinement.

Mais cette réouverture n'a pu s'opérer sans procéder à quelques aménagements. D'abord, le marquage au sol pour la distanciation physique et le sens de circulation dans l'espace de réception du public. Par ailleurs, et en attendant que l'ensemble des activités des concessions Veyrunes (Nîmes et Méjannes-lès-Alès) reprennent un rythme normal, la direction a fait le choix de maintenir 60% de ses effectifs au chômage partiel.

60% des effectifs des établissements Veyrunes sont maintenus au chômage partiel. (Photo : ObjectifGard)

La reprise se fera donc progressivement. Jean-Marie Fages, directeur des garages Veyrunes de Nîmes et Méjannes-lès-Alès, n'est pas des plus inquiets en ce qui concerne le service après-vente. "Le Gard est un département rural, la population a besoin d'un service de mobilité. Et parce que la crise sanitaire peut constituer un frein pour se déplacer dans les transports en commun, c'est de leur voiture que les gens ont besoin", explique-t-il. Le carnet de rendez-vous pourrait même se remplir rapidement avec le report sur ce mois de mai de ceux qui auraient dû être fixés à la mi-mars et au mois d'avril.

L'inquiétude de Jean-Marie Fages porte davantage sur le service commercial et donc la vente de voitures. Un service à l'arrêt et donc un chiffre d'affaires égal à zéro depuis presque deux mois. Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction de la population après cette crise sanitaire ? Et sera-t-elle en capacité d'investir ? "Et quelle sera la capacité des entreprises à résister face à cette crise inédite, ce "on-off" qu'on a jamais connu ? Et quel sera le plan de relance pour l'automobile proposé par le Gouvernement après l'été ?", s'interroge le directeur.

Ce questionnement amène les équipes des établissements Veyrunes à réfléchir à de nouvelles offres adaptées "afin d'accompagner avec plus de souplesse et de flexibilité les clients qui sont dans l'incertitude."

Stéphanie Marin

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