Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 14.05.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 7162 fois

GARD Victime d'une escroquerie la victime s'en prend aux gendarmes

(Photo d'illustration)

Elle voulait déposer plainte mais la caserne de gendarmerie de Saint-Gilles était fermée entre midi et deux heures. Un gendarme lui a donc demandé de repasser. C'est alors que la plaignante est devenue hystérique et a commis des violences sur des militaires.

Dans un premier temps en fuite, cette mère de famille, âgée de 24 ans, a été retrouvée et jugée, mardi 12 mai, devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Elle a écopé de six mois avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans. Elle devra travailler, et effectuer un stage de citoyenneté à ses frais. Elle a été sanctionnée pour des insultes et des violences sur des miliaires.

Au départ, pourtant cette jeune femme, qui a déjà été condamnée pour des outrages aux forces de l'ordre, venait en février dernier déposer plainte. "Je me suis faite escroquer. J'ai vendu un téléphone qui m'avait été offert à Noël. L'acheteur m'a donné 500 euros, mais je me suis aperçue le lendemain qu'il n'y avait que des faux billets de 50 euros", esxplique à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes cette jeune femme qui affirme être avec ses enfants dans une situation précaire.

"J'étais folle parce que j'avais vraiment besoin de cet argent pour vivre", complète-t-elle. Le fait qu'un gendarme lui demande de repasser un peu plus tard dans l'après-midi pour déposer plainte l'a fait sortir de ses gonds. Un militaire a chuté au sol, tandis qu'un autre a été blessé à la main avant que la jeune femme ne quitte les lieux en courant. Elle ne se rendra que quelques heures plus tard.

Boris De la Cruz

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