Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 27.05.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 2588 fois

NÎMES Une plainte déposée contre le centre hospitalier

(Photo Corentin Corger).

(Photo DR).

Ce jour, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Nîmes a appris par voie de presse que le cabinet parisien Di Vizio dépose plainte contre les 32 CHU de France dont celui de Nîmes, dans l’intérêt du " collectif inter-blocs " suite à une mise en demeure qui serait restée sans réponse de la part des établissements de santé ; et "en raison de l'absence de dotation systématique de masques FFP2, notamment pour la reprise des activités chirurgicales".

En réponse, le CHU de Nîmes signe un communiqué de presse : "Cette démarche nationale, initiée depuis le confort d’un cabinet d’avocats de la plus riche banlieue parisienne, est totalement infondée et déconnectée des réalités de terrain, que le CHU de Nîmes, quant à lui, pilote au quotidien, depuis de nombreuses semaines, et dans le contexte d’une crise sanitaire internationale sans précédent.

Cette démarche n’a par ailleurs, et à aucun moment, été corroborée par une initiative locale de plainte des agents du bloc opératoire du CHU de Nîmes ; l’encadrement des équipes du bloc opératoire confirmant ce jour qu’aucune revendication ne lui a été transmise ; et ledit cabinet n’a jamais pris directement contact avec le CHU pour s’enquérir de son analyse de la situation. En outre, à ce jour, ce " collectif inter-blocs " est totalement inconnu de l’Institution ; il ne comprend aucune infirmière de bloc opératoire du CHU de Nîmes."

L’établissement a effectivement reçu une mise en demeure du cabinet parisien Di Vizio, et nous avons répondu précisément aux différentes allégations infondées égrainées au sein de cette correspondance particulièrement douteuse. Nous sommes donc très surpris d’apprendre par voie de presse qu’une plainte serait déposée contre notre CHU ", confirme Nicolas Best, directeur général du CHU de Nîmes.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’établissement a fourni des équipements de protection individuelle en nombre suffisant à l’ensemble de ses personnels, y compris s’agissant des masques FFP2. En ignorant le contexte propre à chaque établissement, ce cabinet vient salir injustement l’image d’une institution et de ses professionnels qui se sont pleinement engagés depuis les prémices de la crise sanitaire et qui continuent à offrir une qualité de prise en charge optimale à ses patients, tout en assurant la sécurité de ses personnels.

Anthony Maurin

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