Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 24.06.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1320 fois

NÎMES Non, l'ancien hôtel Séguier n'est pas à vendre

La façade de l'hôtel particulier en question (Photo Anthony Maurin).

Suite à l'article paru hier dans nos colonnes, la ville de Nîmes a souhaité réagir par le biais d'un communiqué de presse sur la question de l'avenir de l'hôtel Séguier. Le voici.

Depuis lundi 22 juin, un collectif de citoyens, non identifié par les services de la préfecture et qui n'a pas adressé de revendications en mairie, exprime " son opposition au projet de vente de l'ancien hôtel Séguier ", propriété municipale, qui a fait l'objet d’un classement aux Monuments historique (par la municipalité) en avril 2005.

Accusations calomnieuses, la Ville n'a pas pour projet de vendre cet hôtel. " Conscient de l'importance de l’hôtel Séguier, tant sur le plan architectural que par sa charge historique et intellectuelle, nous n'avons pas l'intention de le vendre à des promoteurs privés qui ne respecteraient pas ce lieu de mémoire. Je m'interroge également sur la soudaine réaction d'un collectif à quatre jours du second tour, qui plus est sans que je n'aie reçu ni courrier ni appel en mairie pour me faire part de ses revendications. Vous connaissez mon attachement à notre héritage patrimonial qui fait notre fierté et ma volonté de le conserver et de le transmettre ", explique Jean-Paul Fournier.

Des citoyens avaient accroché, lundi, des banderoles concernant la possible vente de cet immeuble (Photo Anthony Maurin).

De plus, c'est faux d'affirmer que la Ville ne se préoccupe pas du bâtiment. Le service espace vert entretien le jardin intérieur et le service du patrimoine veille à sa mise en sécurité. Mobilisé pour la conservation de son patrimoine, la municipalité doit parallèlement veiller aux coûts de fonctionnement. C’est pourquoi certains hôtels particuliers qui accueillaient des services municipaux, très onéreux à entretenir, ont été vendus.

La Ville a cependant veillé à la protection culturelle et au classement architectural de ces bâtis avant de les céder à des structures, elles même engagées pour la valorisation de leur aspect culturel. Suite à l’accrochage des banderoles sur la façade, la Ville a déposé plainte.

Anthony Maurin

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