Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 21.07.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 2606 fois

VAUVERT Après son divorce politique, Nicolas Meizonnet veut récupérer la pension…

Nicolas Meizonnet et Béatrice Pruvot

D’après l’élu Rassemblement national de Vauvert, son ex-binôme Béatrice Pruvot n’utiliserait pas son enveloppe départementale pour financer les associations. Nicolas Meizonnet aimerait donc la récupérer… 

Les divorces ce n’est jamais vraiment facile. S’il reste parfois de l’amour, il y a surtout beaucoup de rancœur. En 2015, le tandem Meizonnet-Pruvot est élu aux Départementales sur le canton de Vauvert. Leur victoire ne manque pas de saveur, d'émotion, de délectation : ensemble, ils ont battu l’élu et président du Département sortant, Jean Denat. Seulement les années passent et leur tandem bat de l’aile. Béatrice Pruvot estime que son binôme n’est pas assez présent, pas assez investi : « C'était un fantôme. Nous n'avons tenu que deux permanences sur notre territoire », confiait-elle à Objectif Gard.

Elle trouve alors refuge dans les bras de Laurent Burgoa, président du Bon sens républicain au Département. Plus attentionné, l'homme est séduit à l’idée d’accueillir une nouvelle élue dans son groupe. Deux ans plus tard, Nicolas Meizonnet a encore quelques comptes à régler. « Je ne veux pas trop polémiquer parce que Béatrice Pruvot est absente, même si elle l’est souvent, a commencé à expliquer l'élu. Mais, depuis deux ans, elle n’utilise pas les 4 000 € attribués à chaque élu pour financer les associations de notre canton. Les associations du territoire n’ont pas à être pénalisées de son inactivité ! » Et de demander - à moins d’un an des Départementales - que la somme lui soit réservée « pour en faire profiter les associations du territoire. »

Denis Bouad refuse d'arbitrer

Le Nîmois Laurent Burgoa n’a pas manqué de prendre la défense de son élue : « M.Meizonnet se remet bien mal de son divorce… Madame Pruvot est souffrante. Ce n’est pas très digne de râler lorsque les gens sont absents. » Quant au président du conseil départemental, Denis Bouad, il ne sait pas trop quoi faire dans cette querelle politique : « Vous croyez que c’est simple de gérer un département ? En plus, vous voulez que je m’occupe de vos histoires de cœur ? Voyez avec votre ancienne collègue ou demandez au cabinet moi, je n’ai pas la réponse. » Si Denis Bouad laisse planer le doute sur sa candidature aux Sénatoriales, une chose est sûre : il ne se convertira jamais dans le droit des affaires familiales. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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