Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 27.08.2020 - abdel-samari - 3 min  - vu 5411 fois

CORONAVIRUS Le Gard en rouge : les réactions politiques

La situation de vulnérabilité du département face à la hausse des cas de covid-19 impose au Gouvernement de Jean Castex de placer le Gard en zone rouge depuis ce jeudi. Découvrez les premières réactions politiques.

Gilbert Collard, député Rassemblement national européen : "On prend les mêmes et on recommence sauf que cette fois c'est Jean Castex dans le rôle d'Édouard Philippe. Il n'y a rien de nouveau dans ces annonces. D'ailleurs on a l'impression que l'on est revenu au point de départ et que les mesures prises sont des mesures d'anesthésie confinatrice pour préparer un futur reconfinement local ou général."

Philippe Berta, député Modem : "Le classement en zone rouge du département du Gard doit correspondre à un appel à une extrême vigilance, sans l'objet d'affoler la population. Il va nous falloir apprendre à mieux co-exister avec le coronavirus pour éviter que ce dernier prenne l'avantage. La vie doit pouvoir continuer mais ceci est de notre responsabilité individuelle et collective. Nous avons comme seules armes la distanciation physique, le masque, à condition de bien le porter, et le fait de minimiser tout attroupement. La recherche en santé a besoin de temps long, a fortiori contre un ennemi qui ne nous est encore que partiellement connu. Il s'agit donc bien de se protéger, de protéger ses proches et ses contacts vulnérables, et de protéger les personnels soignants. Bref, il s'agit de faire corps, de faire société à ce moment crucial qu'est la rentrée. De l'effort individuel, indépendamment de l'âge de chacun, dépendra notre succès collectif."

Françoise Dumas, présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées et députée La République en marche du Gard : "Le Premier ministre a exposé les nouvelles mesures pour faire face à cette recrudescence incontestable de l'épidémie. C’est avec responsabilité et discernement qu’il a annoncé que le Gard était désormais en zone rouge. Ce classement permettra au préfet du Gard de mettre en œuvre des dispositifs complémentaires, afin de protéger les Gardoises et les Gardois. Le Premier ministre donne la priorité à la santé de nos concitoyens, en poursuivant ce travail de prévention afin d’éviter un reconfinement généralisé et un afflux massif de patients dans les hôpitaux. Je salue l’action du Gouvernement, déterminé à lutter de front contre ce virus mais aussi à répondre aux conséquences sociales et économiques, notamment grâce au plan de relance qui sera présenté aux Français la semaine prochaine. J’invite toutes les Gardoises et tous les Gardois à rester vigilants face à cette épidémie, à continuer à porter le masque, à appliquer les gestes barrières et à maintenir une distanciation sociale indispensable. C’est collectivement que nous parviendrons à combattre la propagation du virus."

Anthony Cellier, député La République en marche du Gard : "Ce classement de notre département en rouge en raison de la circulation du covid-19 doit être un rappel que nous devons prendre au sérieux : le virus est toujours parmi nous, invisible, mais toujours actif. Nous devons tous redoubler de vigilance, garder et respecter les gestes barrière partout, chez nous comme ailleurs et le port du masque doit être la règle. Grâce à la responsabilité de chacun et par notre civisme nous éviterons le recours à des dispositifs plus contraignants, dont l’efficacité n’est plus à prouver, mais qui ont un impact important sur la vie économique et sur nos vies professionnelles, sociales et personnelles. Si notre pays, et notre système de santé sont prêts à faire face à une augmentation de l’épidémie, nous avons chacun le pouvoir d’endiguer la propagation du virus, pour nous, pour nos proches, pour les plus fragiles et les plus vulnérables. Il va nous falloir apprendre à vivre pour un temps avec ce virus, mais c’est par notre responsabilité individuelle que, collectivement, nous casserons les chaînes de transmission et nous affaiblirons la présence du covid-19 sur notre territoire. C’est une rentrée hors-normes, mais elle doit rester un moment de retour à une vie (presque) normale, et notamment à l’école."

Abdel Samari

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