Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 01.09.2020 - anthony-maurin - 3 min  - vu 679 fois

NÎMES Une rentrée moins anxiogène que prévue !

(Photo Anthony Maurin).

Les petits Gabriel et Raphaël font leur rentrée (Photo Anthony Maurin).

C'est à l'école maternelle du Mas des Gardies que les élus municipaux devaient voir le protocolaire sanitaire mis en place. Comme les parents et leurs enfants, tout le monde est ravi.

" C'est un peu bizarre mais nous avons eu le temps de nous y préparer. L'école manquait aux enfants. Nous sommes heureux de reprendre une vie, bien que chamboulée, un peu plus normale, avoue une maman bien heureuse de laisser ses enfants à l'école ce matin. Nous en avions assez de faire les professeurs et de nous mettre en conflit avec les enfants pour telle ou telle raison... "

Parents et enfants font la queue, patiemment (Photo Anthony Maurin).
Parents et enfants font la queue, patiemment (Photo Anthony Maurin).

À Nîmes comme ailleurs le dense protocole sanitaire est respecté malgré le fait que le cahier des charges à mettre en place a dû être complexe à établir et à personnaliser. Même si le Gard est passé en zone rouge, nul ne semble inquiet mais tout le monde reste aux aguets.

Pour un papa qui est rassuré par les mesures mises en place, " je ne vois pas trop ce que ça change. On met le masque, on fait attention mais tout ça nous le faisions déjà depuis longtemps alors nous commençons, hélas, à nous y habituer. En tout cas, ici, les maîtresses sont douces. Elles expliquent tout très bien aux enfants et on voit qu'ils n'ont pas peur. "

Un passage aux sanitaires pour se laver les mains (Photo Anthony Maurin).

Il faut dire que la Ville consacre 39 millions d'euros par an au secteur scolaire. C'est d'ailleurs son deuxième poste de dépenses. De plus, six millions d'euros sont cette année fléchés pour la restauration scolaire et près de 2,5 autres pour des travaux d'entretien qui ont eu lieu cet été - comme chaque été - dans de nombreuses écoles.

Les adieux... (Photo Anthony Maurin)

Car Nîmes compte pas moins de 83 écoles ! 37 maternelles, six primaires et 40 élémentaires... Pour un total de 12 600 élèves et de plus de 600 classes. On compte aussi 54 cantines qui servent chaque jour 6 500 repas (un repas et son encadrement coûte 12 euros à la municipalité mais les familles ne déboursent qu'un à sept euros, NDLR).

En parlant de cela, la Ville sert 30 % de ses repas en bio, en provenance de la France et avec des produits locaux. La Mairie aimerait arriver à 50 % d'ici la fin du mandat (2026) quand la loi n'impose que 20 % de bio, tout court.

Le parent qui accompagne l'enfant en classe passe lui aussi par un coup de solution hydroalcoolique (Photo Anthony Maurin).

540 distributeurs essuie-mains en tissu ont été changés au profit d'autres à usage unique. Chaque classe est équipée d'un distributeur de gel hydroalcoolique et la Ville a installé 1 240 pupitres simples pour remplacer les doubles, plus anciens et surtout moins adaptés du point de vue sanitaire.

En classe pour les derniers instants en famille (Photo Anthony Maurin).

" Je n'avais pas de doute particulier mais je vois que tout est conforme aux mesures nationales, relève un autre papa qui attend dehors pour être bien sûr que tout se passe bien pour son bout de chou. J'ai vu la maîtresse, elle m'a rassuré. Mon garçon est un peu inquiet parce qu'on en parle un peu trop dans les médias et à la maison mais il a l'air lui aussi rassuré de tout cela. Il aime bien qu'on lui lave les mains et c'est la première chose qui a été faite ! J'ai aussi remarqué qu'il était heureux et revoir ses amis pour un premier jour, c'est très bien ! "

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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