SÉNATORIALES Le socialiste Alexandre Pissas : « Je veux être sénateur et j'irai au bout ! »
Investi par les militants socialistes aux sénatoriales de septembre, Alexandre Pissas fait face à la candidature dissidente du président socialiste du Conseil départemental, Denis Bouad. S’estimant « dans son bon droit », il assure vouloir aller « jusqu’au bout. »
Déclaré le 12 août, la candidature du président PS du Conseil départemental met un coup de canif à celle du socialiste Alexandre Pissas. L’intéressé a beau dire qu’il est « serein » et que « tout va bien », la direction nationale du parti s’inquiète de la situation gardoise. « La candidature de Denis Bouad n’est pas légitime », s’est défendu le maire de Tresques, ce mardi, lors de la présentation de sa candidature à la presse.
Détaillant la procédure du parti qui a conduit à son investiture, le socialiste enfonce : « Moi, j’ai suivi les consignes à la lettre. J’ai déposé ma candidature, les militants m’ont désigné avant que les instances locales et nationales n'entérinent cette décision. » Du coup, « je n’imagine pas que l’on puisse me retirer l’investiture PS ! »
« Quand on est militant PS, c’est pas à la carte »
Responsable politique avisé, le Bagnolais n’a pas manqué de tacler son adversaire. Des banderilles plus subtiles que d'autres. Faisant allusion au non-paiement des cotisations d’élu au parti de Denis Bouad (estimées entre 5 000 et 10 000€, ndlr), il lâche que « le premier fédéral PS Jean Denat m’a dit qu’il n’était pas à jour de ses cotisations depuis 2015. […] Quand on est militant socialiste, c’est pas à la carte. On donne 5% de ses indemnités au parti. C’est aussi une obligation morale. Ça ne fait pas très mal, puisque c’est déductible des impôts. »
Alexandre Pissas a également fait part de son incompréhension. Le conseiller départemental n’a « pas compris pourquoi Denis Bouad m’a demandé de démissionner de mes fonctions de premier vice-président au Département, de ma présidence de la Semiga et du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) ! » Une demande formulée « au cours d’une rencontre au lendemain du vote des militants », rapporte-il, cillant qu'à cette occasion, « Denis Bouad était assez pâle. »
« Je veux être sénateur »
Dans le fond, qu’importe la décision du PS "national". « Je veux être sénateur et j’irai au bout ! Je suis socialiste gardois avant d’être socialiste national », a répondu Alexandre Pissas, dans l’hypothèse où le parti déciderait de soutenir son rival. Dans la présentation de sa candidature, l’édile a mis un point d’honneur à défendre « les pouvoirs d’urbanisme et de police du maire. » Quant à ceux qui l’estiment peu rassembleur après l’épisode de 2015 pour la présidence du Conseil départemental : « Seuls deux maires m’en n’ont parlé. Les autres, ils ont oublié ou ils s’en tapent ! », rétorque le candidat, expliquant « qu’en politique, il faut aussi savoir tirer des traits. »
Enfin, dans le cas où le Tresquois perdrait les Sénatoriales, il indique : « Je verrai ce que l’on va proposer pour continuer la belle politique mise en œuvre par Denis Bouad. ([…] Je ne peux pas vous dire si je serai candidat. Aux échecs, je m’arrête au deuxième coup... » , ne dévoilant donc jamais l'intégralité de son jeu.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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