Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 05.09.2020 - thierry-allard - 3 min  - vu 1127 fois

GARD Le président du Sénat vient prêter main forte aux candidats Républicains

Conférence de presse aux Costières avant l'organisation d'une réunion publique (Photo : Coralie Mollaret)

Rencontre avec les élus d'Alès, de Nîmes et réunion publique devant un parterre de maires... Ce vendredi, le président du Sénat, Gérard Larcher, est venu soutenir les candidats Les Républicains aux Sénatoriales du 27 septembre. 

À trois semaines du scrutin, l’enjeu est de taille pour la Droite : conserver le Sénat, et plus localement, conserver deux sénateurs sur les trois que compte notre département. « Depuis la réforme du quinquennat, le Sénat est un réel contre-pouvoir au Gouvernement », souligne Gérard Larcher, rappelant « que l’on ne dit jamais oui par discipline et non par dogmatisme. » Ce vendredi, Gérard Larcher a fait étape dans le Gard, en se rendant dans les deux plus grandes villes et Agglos du territoire. Deux bastions Les Républicains.

Agressions : l'inquiétude des maires de Lézan et Fontanès

L'édile a commencé sa visite par Alès, où il a été accueilli à la mi-journée par le maire, Max Roustan, et le président d’Alès Agglo, Christophe Rivenq. « Les maires de Lézan et Fontanes sont venus me voir. Ils avaient les preuves d’avoir été insultés et agressés », relaie Gérard Larcher assurant que « l’insécurité n’est pas un sentiment mais une réalité. » Pourtant, « dans le cadre de la loi Engagement et proximité, certains de nos propositions concernant la sécurité des maires n’ont pas été retenues », rappelle-t-il.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, (au centre) a été accueilli ce vendredi à la mi-journée en mairie d'Alès par le président d'Alès Agglo, Christophe Rivenq, (à gauche) et le maire d'Alès Max Roustan (DR)

Si le ministre de la Justice vient d’annoncer qu'insulter un maire serait qualifié « en outrage », que la protection fonctionnelle automatique pour les maires (sans passage devant le conseil municipal, NDLR) sera possible et que les juges pourront éloigner l’agresseur de la commune, le président du Sénat rappelle « qu’à l’époque, nous avions formulé ces propositions. Le Gouvernement les avait refusées ! »

Vivette Lopez : « Je ne suis peut-être pas formatée…»

Vivette Lopez, tête de liste : « Je ne suis peut-être pas formatée. Je suis un peu atypique mais je me suis donnée pleinement et avec beaucoup de sérieux pour exercer la responsabilité que vous m’avez confiée. » (Photo : Coralie Mollaret)

La visite du sénateur s'est poursuivie à Nîmes où une conférence de presse été prévue. L'occasion pour Gérard Larcher de dire tout le bien qu'il pensait de sa tête de liste et ancienne maire de Mus, Vivette Lopez. Une élue « très proche de son territoire » à laquelle il voue « une profonde tendresse. »

La tête de liste souffre parfois de son originalité - au sein même de son propre camp - qui souhaite pourtant incarner pourtant la diversité des territoires. « Je ne suis peut-être pas formatée… Je suis un peu atypique mais je me suis donnée pleinement et avec beaucoup de sérieux pour exercer la responsabilité que vous m’avez confiée », déclare Vivette Lopez.

Coup de canif dans l'autonomie fiscale

des collectivités

La conférence de presse de Gérard Larcher,entouré des élus Les Républicains (Photo : Coralie Mollaret)

Dans son plan de relance, le Gouvernement a annoncé une baisse des impôts sur les sociétés. Ces recettes abondent les finances des intercommunalité comme Nîmes métropole. Pour compenser cette perte, le Gouvernement débloquera une partie de la TVA (Taxe valeur ajoutée). Ce qui n’est pas sans inquiéter le président Franck Proust : « Au bout de 31 ans de vie locale, je n’ai jamais vu de compensation à l’euro près. » Et contrairement aux taxes, les dotations sont rarement revalorisées à la hausse !

(De droite à gauche) Le maire de Générac et le conseiller municipal UDI, Thierry Procida, présents lors de cette réunion publique (Photo : Coralie Mollaret)

La visite de Gérard Larcher s'est terminée avec une réunion publique, réunissant des élus du territoire. Il font partie des grands électeurs appelés aux urnes le 27 septembre. « Il nous faut élire et renforcer une majorité sénatoriale qui sera capable d’influer sur ses choix. Une majorité qui ne soit pas dans une attitude politique mais qui défend la diversité des territoires », terminera le patron des sénateurs.

TA et CM. 

Thierry Allard

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