Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.09.2020 - abdel-samari - 5 min  - vu 3266 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

En raison des élections Sénatoriales, ce dimanche, Objectif Gard prend un peu d’avance pour vous servir son traditionnel cocktail d’indiscrétions politiques. À consommer sans modération !

Ces super-héros de la politique. Le saviez-vous ? Dans le Gard, certains de nos élus sont des super-héros. Oui, oui, véridique ! Derrière leur austère costume-cravate se cache des surhommes que même les studios Marvel nous envient. Le nouvel épisode des municipales a révélé leurs supers pouvoirs, qu’ils pensaient plus ou moins cachés. Tenez, prenez Fabrice Verdier par exemple. Tel Spiderman, le député socialiste battu aux dernières Législatives s’est tissé une nouvelle toile. Premier adjoint à la ville d’Uzès, président du Pays d’Uzès, il exerce toujours son mandat de conseiller régional et son emploi de rédacteur au service tourisme du Conseil départemental. Si pour le commun des mortels une journée ne suffit souvent pas à honorer nos tâches, pour eux, c’est l’inverse. Fabrice Verdier briguera, le 28 octobre, la présidence du Centre de gestion du Gard. Un organisme chargé du suivi de carrière des agents territoriaux. À quelques kilomètres de là, à Alès, évolue un autre super héros. Voyez-vous de qui nous parlons ? De Christophe Rivenq bien sûr ! Ses chemises blanches laissent transparaître sur son torse le « S » de Superman. Et pour cause… Survolant Alès dont il est désormais le premier adjoint et l’Agglo qu’il préside, il a récupéré la présidence du SMTB (Syndicat mixte des transports du bassin). Mieux qu'une Batmobile ! À la tête du groupe d’opposition Les Républicains de la Région Occitanie, il pourrait - comme Fabrice Verdier d'ailleurs - être tête de liste dans le Gard aux Régionales 2021. Hein ? Que dites-vous ? La loi sur le non-cumul  des mandats ? Non, ils ne connaissent pas. Mieux, ils ont réussi à ne pas y être assujettis, continuant à se hisser dans des lieux de pouvoir. S’ils y apportent toute leur expertise et leur travail, ils empêchent le renouvellement politique. Parce que dehors, il y a plein de petits héros qui voudraient aussi nous montrer leurs super pouvoirs.

Le match Talon-Rouverand avant l'heure. Si les candidatures ne sont pas encore ouvertes, une certitude, chez LREM on a bien l'intention de se battre pour le poste de référent dans le Gard. L'actuel représentant du parti présidentiel dans le département Jérôme Talon, est officiellement candidat. Et comme il a de l'estomac ce Talon, il veut se servir de cette nouvelle victoire pour asseoir sa légitimité en tant que tête de liste aux régionales de mars 2021. Lui qui répète un peu partout qu'il a bien l'intention de jouer un rôle et pourquoi pas le premier... Du côté de Valérie Rouverand, on adopte une autre stratégie. Faire naître une candidature fantoche via Laurent Mespoulet pour créer un faux combat d'hommes et donner l'opportunité à la direction nationale de La REM de mettre tout le monde d'accord en nommant une femme. Mais le jeu est trop caricatural pour ne pas y voir une arnaque... En attendant, le directeur de cabinet du maire de Bagnols boit du petit lait.

Yvan Lachaud de retour à l'Assemblée nationale. Non pas qu'il soit nostalgique des couloirs du palais Bourbon qu'il connait par coeur pour y avoir exercé les fonctions de député pendant 10 ans. Mais c'est avec un pincement au coeur que l'ex-président de Nîmes métropole a déambulé ce vendredi à l'Assemblée nationale. L'occasion de revoir d'anciens collègues, de prendre le temps d'échanger sur des opportunités nationales. Mais surtout, de venir défendre un sujet qui lui tient à coeur, le développement d'une nouvelle filière de formation à Nîmes. L'avenir dira si ce déplacement était utile ou pas...

New deal Gauche-Droite. Dans le Gard, les politiques savent aussi se mettre d'accord. Le président du Pays d'Uzès Fabrice Verdier brigue donc la présidence du centre de gestion. Un organisme qui gère les carrières des fonctionnaires territoriaux ainsi que les conflits entre agents et élus. Le socialiste devrait être seul en lice pour succéder à la présidente et ex-maire du Cailar, Reine Bouvier. En échange, la Gauche laisse à la Droite la présidence de l'Association des maires du Gard, briguée par le centriste et maire de Saint-Privat, Philippe Ribot. Des fonctions au plus proche des élus locaux qui, pourquoi pas, pourraient à terme nourrir d'éventuelles ambitions sénatoriales.

L'ère Touzellier. La fidélité du maire de Générac a payé. En soutenant Franck Proust à la présidence de Nîmes métropole, Frédéric Touzellier est devenu le premier vice-président de l'Agglo en charge de l'Aménagement du territoire mais aussi président du Scot Sud Gard et prochainement, de l'agence de l'urbanisme des régions nîmoise et alésienne. Cet autre super héros (lire plus haut) est aussi conseiller régional et pourrait partir au front aux Départementales sur le canton de Saint-Gilles. Un cumul, par souci de cohérence, se défend la majorité quand certains y voient la mise en orbite d'un très proche qui, en cas de remous, saura tenir la barre.

Qui pour présider nos poubelles ? Délégué à la collecte des déchets à Nîmes métropole, Bernard Angleras est dans l'incapacité de présider le Sitom Sud-Gard. Sa propriété se trouve à quelques encablures du site, ce qui le met en situation de conflit d'intérêt. Du coup, le président Proust lui a cherché un remplaçant. Il y a avait bien Frédéric Touzellier mais il est déjà très occupé... L'exécutif a donc pensé à Richard Tibérino, ex-adjoint de la Sécurité nîmoise reclassé à la Sécurité des bâtiments. Le Nîmois aura du pain sur la planche. Entre la hausse de la taxe sur les activités polluantes, l'arrivée probable de nouvelles communes au syndicat ou la renégociation du contrat avec Véolia en 2023, les poubelles, à Nîmes, sont un vrai sacerdoce.

Le nouveau directeur de cabinet de Fournier bientôt dans la place. Ouf, c'est bon pour Antoine Roger. Il débutera bien ses fonctions de directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier le 5 octobre prochain. Heureusement pour lui car le Nîmois avait déposé depuis belle lurette sa démission à la Grande-Motte. Il prendra donc le relais d'Olivier Berlioux qui n'a pas laissé un souvenir impérissable et de Philippe Debondue qui a géré l'histoire quelques mois.

Et Philippe Debondue devient DGA. Après un comité technique cette semaine, la nouvelle a été officialisée, Philippe Debondue sera désormais directeur général adjoint des services Sécurité, Prévention et Communication. En gros, il va piloter et superviser les actions de la police municipale et de la communication. Une promotion par rapport à ses anciennes fonctions. Mais désormais, il sera sous les ordres de Christophe Madalle, le directeur général des services. Notons qu'il est rarissime que la Com' ne dépende pas d'un cabinet politique mais des administratifs. Mais à Nîmes, on ne fait jamais les choses comme ailleurs...

Une nouvelle agence de Com' à Nîmes. On connaît le nom de l'agence qui remplacera Terra Luna pour la communication de la ville de Nîmes pour une première période de six mois. Il s'agit selon nos informations de l'agence montpelliéraine Institutions & Projets, anciennement KFH. Celle qui accompagne de nombreux acteurs institutionnels de la région et notamment la métropole de Montpellier va donc passer le Vidourle pour se mettre au service de la ville de Nîmes.

Pissas, nostalgique des années De Gaulle ? On connaît la passion de l'érudit Alexandre Pissas pour l'Histoire. Seulement, les élections Sénatoriales ont certainement brouillé son esprit. Lors de la visite gouvernementale, dimanche dernier dans les Cévennes, le socialiste a confondu Barbara Pompili avec Barbara Pompidou, du nom de famille de l'ex-Premier ministre du général De Gaulle, devenu président après sa démission en 1969. L'édile s'est excusé, rassurant ses administrés qu'il n'avait pas un Alzheimer précoce, mais qu'il était victime d'une faute de frappe.

La rédaction

Abdel Samari

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