Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 27.09.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 522 fois

NÎMES Avec Nîm'ALABRI, on continue l'effort contre les risques d'inondation

(Photo Anthony Maurin).

Le cadereau Alès quartier d'Espagne (Photo OG).

Environ 16 000 logements Nîmois et 6 500 activités se situent en zone inondable. Ils peuvent être impactés par un risque pour les personnes ou des dommages aux biens et sont concernés par les obligations réglementaires du Plan de Prévention des Risques d’Inondation.

Deux Nîmois sur trois habitent en zone inondable, mais tous ne sont pas exposés de la même manière au risque. Les entreprises nîmoises sont aussi concernées par le risque inondation, puisque 70 % d'entre elles sont situées en zone inondable.

Le PPRi Nîmois date de 2012 et prévoit une obligation de diagnostic en réalisant de mesures de réduction de la vulnérabilité, dites de mitigation, sur le bâti existant. Dans le cadre des dispositifs Nîm’ALABRI, il est proposé aux propriétaires et gestionnaires de bâtiments privés de bénéficier gratuitement d’un diagnostic, d’un conseil technique lors des travaux, et d’une assistance au montage des dossiers de demande de financement.

Le PAPI Nîmes Cadereaux prévoit l’attribution d’une subvention de la Ville, de l'État, de la Région Occitanie, du Conseil Départemental du Gard et de Nîmes Métropole, pour la réalisation des travaux de mitigation préconisés suite aux expertises Nîm’ALABRI. La participation financière municipale se fera sous réserve du respect des prescriptions d’un règlement et dans la limite des fonds budgétaires associés.

Le financement de l'État passant de 40 % à 80 % du montant de nombreuses mesures (y compris celles non obligatoires au titre du PPRi), et l’intervention du Conseil département étant désormais engagée sous conditions de ressources, les dispositions prises par la Ville doivent être modifiées en adaptant les règlements antérieurs.

Pour tenir compte de ces nouvelles dispositions, permettre de répondre au mieux aux objectifs du programme incitatif de réduction de la vulnérabilité, optimiser le suivi des dossiers et mettre à profit les expertises spécifiques menées sur le quartier Richelieu, des modifications sont apportées. On parle donc de l'établissement d’un règlement unique pour les trois dispositifs Nîm’ALABRI, d'une révision des taux d’intervention et de la création d’une prime à la réalisation de duplex pour permettre la mise en sécurité des personnes.

La question à l'ordre du jour du dernier Conseil municipal concernait plus l'approbation d’un nouveau règlement unique, précisant la nature des biens et travaux concernés par une aide financière, les taux et plafonds appliqués et la procédure d’instruction des dossiers de demande de subvention et de versement.

Anthony Maurin

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