Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 22.10.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 207 fois

NÎMES Les Coquelicots se rassembleront lundi 26 devant la préfecture

Les Nîmois sont tentés par la signature de lappel national du collectif (Photo Anthony Maurin).

L'hémicycle du Sénat français Photo DR

Le collectif Nous voulons des Coquelicots - Nîmes et ses environs poursuit son action contre les néonicotinoïdes.

Pour Alain Roubineau, un membre du collectif nîmois, qui évoque le projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques, " afin d'exprimer notre indignation face à ce recul du droit de l'environnement ancré dans la loi de 2016 portée alors par la même ministre qu'aujourd'hui, les Coquelicots nîmois invitent tous les citoyens à se rassembler à nouveau. " La date est choisie et ça sera le lundi 26 octobre prochain à 18h30 devant la préfecture du Gard, 10 avenue Feuchères, à Nîmes. Une solution donnée par le collectif pour envoyer un message fort aux sénateurs que sont Denis Bouad, Laurent Burgoa et Vivette Lopez.

Le projet de loi, amendé en commission mardi 22 et mercredi 23 septembre et en session plénière de l'Assemblée nationale le lundi 5 octobre, a été adopté le mardi 6 par 313 députés, 158 contre et 56 abstentions. " La campagne gardoise des abeilles en colère a conduit les députés Anthony Cellier, Annie Chapelier et Olivier Gaillard à voter contre tandis que, sans surprise, Françoise Dumas et Nicolas Meizonnet ont signé leur inféodation aux lobbies. Le député de la 6ème circonscription, philippe  Berta était absent ", ajoute le collectif.

Après l’adoption en commission des affaires économiques dès le 20 octobre, le projet sera étudié par le Sénat qui va l'examiner en séance publique le 27 octobre. " Les "Neonics" sont interdits par l'UE depuis 2009 avec dérogations. La loi Biodiversité de 2016 a pérennisé cette disposition communautaire et ouvert trois années de dérogations possibles. La loi Égalim de 2018 a quant à elle renforcé ce dispositif. Pourquoi les alternatives connues n'ont-elles pas été largement déployées et renforcées, par la filière depuis 11 années ? Pourquoi des éléments de langage de la com' officielle ressemblent étrangement à ceux des multinationales de l'agro-chimie-industrie ? Pourquoi encore et toujours gouverner avec le " moi ou le chaos " ? ", conclut le collectif " Nous voulons des Coquelicots - Nîmes et ses environs.

Devant les grilles de la préfecture ce lundi 26 le collectif devrait évoquer l'impact environnemental et sanitaire d'une telle loi, du principe de non régression du code de l'environnement, du poids des lobbys et des alternatives qu'il suggère.

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio