Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.11.2020 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 2419 fois

LA RÉCAP' De l'eau dans le gaz chez Perrier, chapeau Chapelier ! et savonnettes de... savon

Saisie de savonnettes de cannabis (Photo d'illustration/DR)

Image d'illustration (Photo archives Anthony Maurin)

Tous les samedis à 19 h, Objectif Gard vous propose un rendez-vous sous la forme d'un flash-back sur les événements, petits ou grands, qui ont ponctué la semaine. C'est parti pour la Récap' !

De l'eau dans le gaz chez Perrier. Y'a de l'eau dans le gaz chez ceux qui mettent du gaz dans l'eau. À l'usine Perrier de Vergèze, pour faire face à la concurrence internationale, le propriétaire de la marque, le puissant groupe Nestlé Waters, envisage en effet d'importantes restructurations à l'horizon 2024. Un remaniement structurel et organisationnel qui vise à gagner en flexibilité via une polyvalence accrue et une montée en compétences du personnel afin de conserver des parts de marché et d'innover dans un secteur où la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille. Tout ça ne coule pas de source auprès du personnel et des syndicats car la direction projette de se séparer de pas moins de 130 salariés d'ici 2022 et de 120 supplémentaires à horizon 2024. Soit un quart des effectifs ! Des salariés qui n'ont pourtant pas l'impression de buller chez Perrier mais ont en revanche le sentiment qu'on leur en demande toujours plus. "Tout le monde devra savoir tout faire. Cela risque d'engendrer beaucoup de stress et d'importantes surcharges de travail", fait valoir le délégué CGT, Bruno Almeras. "Eau rage, eau désespoir" se serait hasardé un improbable Don Diègue propulsé dans un monde où l'Homme est plus que jamais amené à se voir sacrifié sur l'autel du sacro-saint profit.

La députée de la quatrième circonscription du Gard, Annie Chapelier (DR)

Chapeau, Chapelier ! On l'aime ou on ne l'aime pas mais en tout cas elle ne laisse pas indifférent. Et on portera au crédit de cette femme de caractère de bousculer les codes du panurgisme politique qui apprécie plus que tout les discours et les attitudes convenus. Quitte à faire dépasser sa tête et à sortir des rangs - ceux de la République en marche sous l'étiquette duquel elle a été élue, par exemple -, la députée gardoise Annie Chapelier ne craint pas de porter le chapeau de ses initiatives. Le dernière en date a consisté à écrire au ministre de la Santé, Olivier Véran, pour l'alerter sur "l'inégalité de traitement des soignants dans la revalorisation issue du Segur de la santé."  Et la blonde passionaria, infirmière-anesthésiste de profession, de mettre en exergue que les agents hospitaliers "éloignés des activités de soin, tels que les personnels administratifs, les jardiniers, etc., pourront bénéficier"  de la revalorisation de 183 € nets mensuels dont a été gratifié le personnel soignant, alors que "ceux qui appartiennent à d’autres institutions, comme par exemple les établissements publics sociaux et médico-sociaux (entre autres les institutions destinées aux personnes handicapées), bien qu’exerçant le même métier avec un même niveau de compétence, n’en bénéficieront pas." Frappée au coin du bon sens et du sceau de l'égalité, cette intervention épistolaire méritait bien un coup de chapeau à Chapelier.

Savonnettes de... savon. Pour en terminer sur un ton plus léger avec l'actualité de la semaine, on reviendra sur une croquignolesque et stupéfiante affaire qui s'est déroulée à Saint-Gilles. Au départ de cette "décapante" histoire, une banale bagarre entre automobiliste comme on en déplore malheureusement régulièrement. Mais là où l'affaire se corse comme on dit à Bastia, c'est que l'intervention de la maréchaussée, intervenue pour arbitrer le conflit, a permis de découvrir 2 600 euros et ce qui semblait s'apparenter à des savonnettes de cannabis dans l'un des véhicules des conducteurs irascibles. Après un compendium d'explications embarrassées, il appert que l'argent appartenait à un individu venu s'approvisionner en shit auprès d'un supposé fournisseur. Supposé en effet, car la marchandise soigneusement emballée s'avérait rapidement n'être que du vulgaire savon ! En attendant une probable comparution devant le tribunal où ils n'auront pas l'occasion de se faire mousser et vont se faire passer un savon, histoire de laver leur linge sale ''en famille" les deux antagonistes ont été placés tous les deux en garde à vue ; l'un pour tentative d'acquisition de stupéfiants et l'autre pour... escroquerie !

Philippe GAVILLET de PENEY

Philippe Gavillet de Peney

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