Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.11.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 5381 fois

AU PALAIS Il refuse le contrôle, percute la police et se moque de tout

Il abandonne le véhicule volé pour prendre la fuite à pied. Un témoin lui fait un croc-en-jambe.
(Photo d'illustration)

Un homme, âgé de 23 ans, déjà connu de la justice, a comparu détenu en audience du tribunal correctionnel cette semaine. Il était poursuivi pour une série d'infractions allant d'un vol de véhicule et de fausses plaques d'immatriculation à un rodéo en ville alors qu'il était poursuivi par la police. Il lui était ensuite reproché un refus de s'arrêter lorsque la police municipale a décidé de le contrôler alors qu'il roulait sans ceinture et en zigzagant. Mais le chauffeur, sans permis, a décidé de poursuivre sa route en essayant de semer les policiers. A cette heure de grande circulation, le 5 août 2020, il n'est pas parvenu à distancer les forces de l'ordre. Coincé, il a percuté volontairement deux voitures de la police municipale pour forcer le passage. La voiture volée immobilisée, il est sorti côté passager avant de prendre les jambes à son cou. Un témoin voyant la scène a permis aux policiers de l'interpeller plus rapidement, puisque le chauffard a chuté après un croc-en-jambe.

On aurait pu penser que depuis il avait réfléchi à un système de défense ou au moins à présenter des excuses devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Mais pas du tout, il refuse de répondre aux questions du président du tribunal, même sur des propos anodins ou lorsque le magistrat essaie de comprendre qui il est et d'où il vient. "J'ai rien à dire, je ne veux pas répondre" !

"Il a un casier judiciaire déjà fourni, il ne tire aucun enseignement des décisions judiciaires, bien au contraire il s'en moque, estime la vice-procureure en réclamant à son encontre une peine de 2 ans de prison. Avec lui, on a essayé le reste mais cela ne fonctionne pas, il n'a même pas effectué le travail d'intérêt général lié à une précédente condamnation. Et aujourd'hui à l'audience il est méprisant à l'égard des victimes et de la justice", poursuit la représentante du parquet de Nîmes.

Le tribunal a décidé de sanctionner le chauffard à 18 mois de prison. Il est réparti en détention sans un mot, sans un regard et sans regrets.

Boris De la Cruz

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