Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 22.11.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2788 fois

AU PALAIS "J'ai rarement vu des violences gratuites à ce degré là"

Dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. (Photo d'illustration : Tony Duret / Objectif Gard)

Deux jeunes hommes étaient renvoyés pour des violences survenues lors d'une fête de village aux portes de Nîmes.

Ce soir-là, un jeune garçon à peine adulte et une amie discutent à l'écart du village lorsqu'ils voient débouler, furieux, l'ancien petit ami de cette demoiselle. Une relation qui a pris fin plus d'un an avant, mais que le jeune homme n'a apparemment pas encore digérée. Mais là où la situation va totalement déraper, c'est que l'ancien petit ami, joue le second rôle dans l'altercation qui va suivre.

"Sans dire un mot celui qui n'est pas concerné par la rupture amoureuse, va mettre un coup de poing au visage de ce pauvre garçon qui ne comprend pas ce qui se passe. Il tombe par terre, nez cassé, aujourd'hui encore il ne sait pas pourquoi il a été pris pour cible. C'est un acharnement, un passage à tabac pour rien, il va recevoir des coups de pied et de poing alors qu'il est à terre", tonne maître Charles Fontaine pour la partie civile.

Du côté du ministère public, on poursuit: "J'ai rarement vu des violences gratuites à ce degré là. La victime a été frappée, on ne sait toujours pas pourquoi. C'est le copain du petit ami évincé qui règle les comptes dans cette histoire", s'interroge le vice-procureur Willy Lubin qui estime que les deux prévenus auraient pu venir s'expliquer à la barre, au lieu de déserter le banc du tribunal.

Au final, les deux garçons prévenus qui n'étaient jusque là pas connu de la justice, ont écopé de 6 mois de prison avec sursis.

Boris De la Cruz

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