Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.11.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 804 fois

NÎMES La voie urbaine Sud sera-t-elle encore une Arlésienne pour longtemps ?

Le Conseil municipal du 21 novembre 2020 (Photo Anthony Maurin).

Le conseil municipal du 21 novembre 2020 (Photo Anthony Maurin)

Le projet de création de la voie urbaine Sud (V.U.S) est un projet majeur d’aménagement urbain de la ville de Nîmes. Pour autant, on n'en est encore pas à sa concrétisation...

C’est un projet qui s’inscrit pleinement dans les principes et objectifs du Plan de déplacement urbain de Nîmes métropole qui sont, entres autres, de diminuer et de réguler le trafic lié aux déplacements, tout en cherchant une meilleure complémentarité entre l’automobile, les déplacements à pied et à vélo, et les transports en commun. Mais cela fait bien longtemps que le projet a du mal à voir le jour.

C’est le maire qui embraye avant même que quelqu’un ne s’empare du sujet. « Alors c’est pour quand ? C’est une Arlésienne ! » C’est Richard Flandin, son adjoint positionné sur le dossier qui répond le sourire aux lèvres : « Les études sont actuellement en cours et elles concernent des lézards et d’autres bestioles mais on en saura plus en septembre 2021. Cela fait des années que nous achetons des parcelles qui vont du parc Georges-Besse à la route de Beaucaire. Nous avons fait des ponts et d’autres choses mais nous attendons. Plus en attend et plus c’est compliqué et plus c’est compliqué moins on a les moyens… »

Le plan à venir, en rouge, de la deuxième partie de la deuxième voie urbaine.

Il s’agit en effet d’un axe de liaison est/ouest, parallèle au périphérique et à l’autoroute A9.  La voie urbaine sud constituerait, à terme, un axe privilégié entre le quartier « Ville active » et la route de Beaucaire. Cette nouvelle voie de circulation permettrait d’alléger le flux automobile du boulevard Salvador-Allende, tout en proposant des alternatives en pistes cyclables.

Cela concerne notamment la partie la plus chargée comprise entre la rue de la Tour de l’Evêque et la route d’Arles (30 000 véhicules par jour et par sens de circulation, NDLR). Mais afin de construire ces nouveaux aménagements, la Ville doit réaliser des acquisitions foncières, situées sur le tracé de cette nouvelle voie… Et ça, ça peut prendre du temps. Demandez au conseil départemental en lui posant la question de la déviation Nord ! Dernier exemple en date lors du conseil municipal du 20 novembre dernier, on y va petit à petit. La preuve avec un Nîmois qui a accepté de céder l’emprise de 336 m² de sa parcelle au prix de 10 euros au mètre carré. Là où tout le monde semble d’accord, du communiste  Christian Bastid à l'élu Rassemblement national  Yoann Gilet, c’est pour faire appel à toutes les collectivités car sans financement étatique Nîmes n’y parviendra seule.

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio