Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 26.11.2020 - abdel-samari - 2 min  - vu 308 fois

RESTAURATION À Marseille, toute une profession exige des réponses de l'État

Photo DR Objectif Gard

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Quatre bus étaient au départ du stade des Costières ce jeudi matin. Plus de 200 patrons de bars, de restaurants et d'hôtels gardois s'étaient donnés rendez-vous pour partir manifester leur colère et leur incompréhension à Marseille. Cette après-midi, Denis Allegrini, le président de l'UMIH dans le Gard, a pu exprimer les attentes de toute la profession auprès du préfet de la Région Paca, Christian Mirmand, et du maire de Marseille, Michèle Rubirola, notamment.

Comme un cri de coeur, les restaurateurs ont scandé dans les rues de la capitale du Sud : "Nous préférons rouvrir que sombrer économiquement."

Pour Denis Allegrini, le président de l'UMIH dans le Gard, : "Nous ne sommes pas inconscients et rouvrir avec des grosses mesures restrictives ou contraignante serait d’autant plus dévastateur. Enfin, il sera important de traiter le sujet de reprise d’activité car la possibilité de prolongement de chômage partiel devra être active car nos établissements seront en grande souffrance de trésorerie."

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Tous espèrent un retour positif des instances nationales et régionales "d’ici quelques jours. Nous avons l’assurance que le préfet de la région PACA transmettra bien nos attentes au Premier ministre." Au centre des revendications: "Le chômage partiel n’est pas neutre pour nous en congés payés, mutuelle et autres et il n’est pas neutre pour nos salariés qui ne perçoivent que 84% de leur salaire."

Concernant le Fond de solidarité, "il ne peut pas couvrir les 40% a minima de charges restantes pour toutes nos entreprises". Le prêt garanti par l'État (PGE), lui, "ne saurait être remboursé car cela reviendrait à dire que ce sont nous qui paierons les mesures et conséquences économiques de la crise sanitaire."

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Reste aussi le sujet du loyer "qui n’est pas bouclé. C’est le gros poste et ce sujet doit être impérativement traité." Enfin, autre revendication : "Il faut obliger les assurances à couvrir de la même façon que le Fond de solidarité à 20% de volume du chiffre d'affaires chacune de nos entreprises sinistrées."

Abdel Samari

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