Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 02.12.2020 - abdel-samari - 1 min  - vu 516 fois

ÉDITORIAL Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? 

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Comme pour toutes les mesures de restriction liées à l'épidémie de coronavirus, elles sont sujettes à contestation. Quelques fois par mauvaise foi. Mais aussi tout à fait justifiées tant le sentiment de déconnexion avec les réalités locales est bien prégnant. Accordons-nous, le coronavirus est une belle saloperie et pas question de reprocher au Gouvernement ou au président de la République leur volonté de protéger au maximum la population. Mais quand même. Quand on regarde la jauge maximale de 30 personnes lors des cérémonies religieuses, on a de quoi se gratter la tête. On peut aller dans un supermarché masqué en respectant 8 m2 par client mais pourquoi diable, n'est-il pas possible de mettre en place la même pratique dans une église ou une mosquée ? Dimanche dernier, le Conseil d’État avait donné raison à l'église catholique, qui estimait "non nécessaire, disproportionnée et discriminatoire" cette jauge limitative. Effectivement. Désormais, la balle est dans le camp du Premier ministre qui devra forcément modifier les dispositions. Et vite. Car le délai accordé par la haute juridiction arrive à échéance ce mercredi. Il faudra donc que Jean Castex emprunte le chemin de la raison en autorisant l'accès aux lieux de culte en fonction de leur superficie. Dernière idée en date : proposer un taux d'occupation de 30% des espaces dans les églises. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Abdel Samari

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