Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 19.02.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 2619 fois

GARD Avec Présence 30, Enedis passe à la couleur

Voilà un bon partenariat qui embellit villes et villages gardois.
(Photo Anthony Maurin).

Sylvaine Cazal, directrice territorial Enedis et Gérard Ratier, directeur général de Présence 30 (Photo Anthony Maurin).

Sylvaine Cazal, directrice territoriale Enedis et Gérard Ratier, directeur général de Présence 30 ont signé le renouvellement de leur partenariat dont l'objet est la réhabilitation de postes électriques par des jeunes âgés de 17 à 25 ans.

Lancé en 2012, ce partenariat est une initiative originale qui fait appel à des jeunes issus de différents horizons. Ils sont encadrés par des éducateurs de Présence 30 Aidar. Les travaux confiés par Enedis concernent l’embellissement de postes électriques. Ces chantiers ont un double objectif : servir aux jeunes de tremplin vers une formation, un apprentissage, un emploi et aussi contribuer à embellir le cadre de vie des riverains. Ces derniers, accessibles depuis le domaine public, peuvent parfois être soumis à des incivilités (tags, affichage sauvage) ou simplement être défraîchis par le temps.

À Milhaud, un poste avant son embellissement (Photo Présence 30)

Chaque année, une dizaine de chantiers a lieu. Le but de la manœuvre est de redonner vie et couleur à ces verrues urbaines. Cette opération permet d'embellir entre huit et dix transformateurs. Ce projet, qui existe dans pas mal de régions, est très apprécié de tout le monde, notamment des salariés d’Enedis qui y sont très sensibles quand ils doivent faire la maintenance de telles boites en béton. Imaginez aussi le contentement des villageois et des artistes qui se prêtent au jeu !

Depuis une dizaine d’années, ces chantiers d'insertion concernent tous les ans entre 20 et 30 jeunes. La réhabilitation des postes électriques est financée par Enedis, sur l'ensemble du territoire Gardois. D’où peut venir une telle idée ? En fait c'est très simple : une commune sollicite Présence 30 dont les jeunes en insertion peuvent proposer des idées à la commune en question. Ainsi, la fresque sera appréciée par le plus grand nombre et elle sera respectée par les habitants et les passants.

Le même poste après une petite semaine de travail. Des ombres portées, des lignes épurées et des symboles de la culture locale (Photo Présence 30).

Les postes rénovés reprennent les idées et valeurs de chaque village. Ce projet a tellement plu, notamment à Milhaud, que la suite des événements s'est accélérée avec la future réalisation d'une fresque aux arènes. Aujourd’hui, on dénombre plus de 80 transformateurs réhabilités visuellement dans le département. Après les croquis dessinés et le choix du thème approuvé, c’est parti ! Pour arriver au résultat final le chantier dure entre quatre et cinq jours. Quatre journées de travail puis l'heure de la pose du produit anti-tag est venue.

Le partenariat est renouvelé chaque année afin de définir le volume financier mais également les édifices à rénover. Pour le directeur général de Présence 30, ce qui importe c’est l’aspect culturel. " Les dimensions culturelles et artistiques sont très importantes d’autant plus que les jeunes sont très fiers de leur travail. " Pour Enedis, ce projet est capital puisqu’il permet d'effectuer des actions de prévention en sensibilisant sur le risque électrique.

Enedis veut contribuer à la cohésion sociale, c’est participer à l’intégration économique de tous. Avec les collectivités locales et le tissu associatif, la société s’investit pour l’insertion et l’emploi des personnes en difficultés. Cette collaboration de longue date avec Présence 30 Aidar est une illustration de l’engagement au bénéfice des jeunes. Des temps collectifs, permettent également aux participants de travailler sur le vivre ensemble et de les sensibiliser au respect de l’environnement.

Ces réhabilitations étant très appréciées, chaque année de nombreuses communes candidatent pour accueillir ces actions sur leur territoire. Le succès est tel que Présence 30 aimerait désormais passer la vitesse supérieure en travaillant dans les arènes de Nîmes. D'après Gérard Ratier, " les jeunes pourraient repeindre des barrières, des bancs ou encore des numéros ! " Et œuvrer ainsi pour le bien commun.

Lalie Pasquet

Anthony Maurin

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