Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 26.04.2021 - norman-jardin - 2 min  - vu 870 fois

NÎMES Des parents d’élèves partagés sur la rentrée

Laure et son fils Dorian devant l'école Talabot (photo Norman Jardin)

André dit "Super Papi" suit la situation de près (photo Norman Jardin) Fermées depuis le 6 avril, les crèches, les écoles maternelles et primaires ont rouvert leurs portes ce matin. À l’école élémentaire Talabot de Nîmes, les parents d’élèves étaient partagés sur la pertinence de faire revenir les enfants en classe.

À l’école élémentaire Talabot de Nîmes, les enfants passent par deux entrées pour éviter un trop gros rassemblement. C’est au compte-goutte que les écoliers arrivent et certains parents d’élèves refont le monde en buvant un café acheté à la boulangerie toute proche. Laure, la maman de Dorian (6 ans) et dubitative au sujet de cette rentrée : « Il y a beaucoup d’annonces du Gouvernement, mais il n’y pas de cohérence. C’est pour cela que je ne veux pas que mon fils mange à la cantine ». La Bernissoise se demande pourquoi les écoles rouvrent alors que la situation sanitaire n’a pas beaucoup évolué par rapport au jour de la fermeture.

« Quand il y a une épidémie de gastro on ne ferme pas les écoles »

À ses côtés se trouve Sarah, une femme en colère contre le Gouvernement mais aussi contre les syndicats : « Je travaille dans un collège et au début de la crise sanitaire on nous a donné des masques de mauvaise qualité. On aurait dit des vieilles culottes. D’un autre côté, les syndicats voudrait faire grève, mais on ne va tout de même pas tous s’arrêter de travailler ».

Loin de ces considérations, Nayanka ne fait pas partie des personnes inquiètes : « C’est bien que les enfants retournent à l’école. Quand il y a une épidémie de gastro on ne ferme pas les établissements ». Fanny accompagne sa petite Ambre (9 ans) et elle est soulagée de cette réouverture : « Ça me donne l’impression que les choses redeviennent normales ».

Devant l’école élémentaire Talabot, il y a des parents mais aussi des grands-parents. C’est à cette dernière catégorie qu’André appartient. Celui que l’on appelle ""Super-Papi" se pose des questions au sujet de la fermeture de classe si un cas positif à la covid est découvert, comme l’impose de protocole : « Ça va être compliqué car cela peut intervenir à tout moment ». Avec son expérience, André analyse la situation : « On n’est pas en stress. Quant aux enfants, ils s’adaptent à tout ». Entre sérénité et inquiétude, les parents d’élève de l’école suivent la situation de près et ils s’organisent au jour le jour.

Norman Jardin

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