Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 15.08.2021 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 9180 fois

MADAME/MONSIEUR Giulia et Julien Plantier : plus qu’un couple, une véritable équipe

Julien et Giulia Plantier (Photo : CM)

Mariés depuis quatre ans, le premier adjoint de la ville de Nîmes et son épouse, Giulia, ont trouvé leur rythme de croisière pour concilier vie de famille et carrière politique. 

C’est « Madame Plantier », 30 ans, que nous rencontrons dans la cour de l’hôtel Chouleur. Un hôtel rénové, paisible, serein. Un cadre qui semble à l’image du couple Plantier. Leur histoire d'amour a connu l’un de ses sommets il y a cinq ans : Giulia a dit « oui » au premier adjoint nîmois. À l’époque, Julien Plantier n’est qu’en charge des sports mais une partie de la Droite fonde de grands espoirs sur celui qu’elle voit comme la relève du maire, Jean-Paul Fournier. 

« C’est drôle, chaque étape de ma vie politique correspond aussi à une étape de ma vie personnelle », analyse le jeune homme. À 35 ans, Julien Plantier monte quatre à quatre les marches de sa vie d'adulte. Nul ne sait s’il s’agit d’un plan préétabli ou simplement d'une accumulation de choix pris au fur et à mesure. Le couple s’est mis ensemble il y a sept ans, en pleine campagne des élections municipales : « je l’ai croisé devant la permanence. Il déchargeait des tracts. Moi, je travaillais à côté, dans un cabinet d’assurance.» Un cabinet dirigé par le premier adjoint de l'époque Franck Proust et son frère, James. 

Fiançailles dans un potager 

Très vite, les tourtereaux achètent leur premier appartement. « Entre nous, ça a été comme une évidence. J’ai su que c’était l’homme de ma vie », confie Giulia. Calme, discrète et autonome, Giulia est un soutien de taille pour Julien Plantier. Une source d’apaisement, précieuse dans le monde aride de la politique. En 2016, leurs fiançailles gomment l’expérience douloureuse des législatives. Candidat pour décrocher un siège à l’Assemblée nationale, Le Républicain se doit de jeter l’éponge, en raison des accords entre la Droite et le Centre au niveau national. 

À sa place, c'est son "camarade" UDI (Union des démocrates et indépendants), Thierry Procida, qui est investi. Dès le départ, Giulia l’encourage dans la démarche. Un appui alors même que la jeune femme est enceinte de leur premier enfant, Simone : « On n’a qu’une vie ! », dédramatise-t-elle, « même si Julien n’a pas pu aller jusqu’au bout, ce n’est pas grave. Il y a d’autres opportunités. D'ailleurs, il y a eu d’autres », comme son poste de premier adjoint, offert par Jean-Paul Fournier dans la foulée de la victoire des Municipales 2020.

Trois mois après les soubresauts des élections législatives, Giulia et Julien partent dîner dans un restaurant, La Chassagnette, entre Arles et Les Saintes-Maries-de-la-Mer. Le maître d'hôtel invite le couple à patienter dans le potager. L'une des particularités de la maison. L'occasion est toute trouvée pour Julien, plus stressé que jamais, de sortir la bague de fiançailles de la poche de sa chemise. « Je ne me doutais absolument de rien ! Je le sentais simplement stressé mais j’ignorais la raison », se souvient son épouse. « Oh oui, je n'étais pas bien ! », confirme Julien.

« Giulia est une force de la nature »

Des émotions à foison pour un homme public plutôt habitué à les cacher. « Vous savez, Julien est aussi un soutien pour moi », insiste la jeune femme. S'adressant à lui, elle ajoute : « mes parents ont divorcé, ma vie familiale n’a pas toujours été simple. Tu m’as aidé sur beaucoup de choses et tu m'as aussi construite ». Plus qu'un couple, les Plantier sont une équipe : « Giulia est une vraie force de la nature, elle n’a peur de rien », assure Julien, « l’an dernier, lorsque notre deuxième enfant, Joseph, est né, elle s'en est beaucoup occupé puisque moi, je démarrais la campagne des départementales. »

« J’ai été pas mal absent », poursuit Julien Plantier. Des propos que nuance Giulia : « C’est un super papa ! Il se lève la nuit pour donner le biberon même s’il travaille. Il s’organise pour arriver à passer du temps avec ses enfants ». Au soir du second tour des élections départementales, le 27 juin, les efforts et sacrifices finissent par payer : Julien Plantier est élu conseiller départemental avec sa binôme Sophie Roulle. Les deux adjoints nîmois délogent ainsi le conseiller sortant, Thierry Procida. Pour Julien Plantier, il s'agit d'une première victoire sur son nom. Victoire qui résonne comme celle de toute une famille.

Coralie Mollaret 

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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