Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 27.08.2021 - thierry-allard - 3 min  - vu 575 fois

BAGNOLS/CÈZE Chimène Badi, en concert ce soir : « la scène, l’ultime récompense »

Chimène Badi sera ce vendredi soir sur la scène du mont Cotton de Bagnols (Photo : Boby Allin) - BOBY

Chimène Badi sera ce vendredi soir sur la scène du mont Cotton de Bagnols (Photo : Boby Allin) • BOBY

Chimène Badi sera en concert ce soir au mont Cotton de Bagnols dans le cadre des Cèz’Tivales. 

L’occasion de poser quelques questions à une chanteuse, à la voix toujours aussi puissante que lors de ses débuts sur scène il y a près de vingt ans, impatiente d’être sur celle du théâtre de verdure de Bagnols ce soir. Interview.

Objectif Gard : Dans quel état d’esprit êtes-vous avant de chanter à Bagnols, dans un grand théâtre de verdure comme le mont Cotton ?

Chimène Badi : J’ai hâte d’y être, je suis dans un état d’esprit apaisé, serein mais avec une grande impatience, comme un enfant qui va découvrir ses cadeaux de Noël. La scène est la chose la plus importante, l’ultime récompense, Retrouver mon public, avec tout ce qu’on a vécu ces deux dernières années, c’est encore plus fort, on apprécie encore plus. Donc j’ai hâte d’y être et de donner le maximum de moi-même. 

Vous poursuivez ici une tournée entamée il y a bientôt deux ans, mise en pause à cause de la crise sanitaire. Aujourd’hui, il s’agit de rattraper le temps perdu ?

Je pense qu’on ne peut pas rattraper le temps perdu, mais en tout cas on peut se dire qu’on a une chance de recommencer, de partager de nouveau de de faire ce qu'on aime. C’est comme si on m’avait enlevé une partie de moi-même à ce moment-là. On relève la tête, le covid n’a pas eu raison de nous, on peut se retrouver et apprécier encore plus cette magie quand on est face-à-face avec son public. 

À Bagnols, vous allez chanter vos tubes et aussi les titres de « Chimène », votre dernier album en date. C’est un album particulier pour vous. 

Je l’adore, c’est l’album du lâcher prise. Je me suis fait plaisir, je suis partie en séminaire avec des auteurs et des compositeurs et les chansons qui sont nées ne racontent pas que mes propres histoires, pour certaines je me suis inspirée de moi-même, mais pour d’autres de ce qui me touche. Je voulais aussi chanter les autres, et quand je monte sur scène et que j’interprète ces chansons, le public ne les connaît pas toujours mais il y a quelque chose qui se passe, les gens sont réceptifs. Et je suis aussi ravie de chanter des chansons plus anciennes, qui sont des repères, et celles d’artistes qui m’ont donné envie d’être sur scène. 

Diriez-vous que c’est l’album du renouveau ?

Non, pas du renouveau, vraiment du lâcher prise. Ne pas se poser de questions, juste raconter les autres et se raconter. C’est aussi un album plaisir. Je ne me suis pas mis de pression, j’ai juste eu envie de faire de la musique, de bosser en studio avec des gens que j’apprécie, sans trop réfléchir à une stratégie. C’est un album authentique, pas un concept. Il est sorti du coeur, du bide, et il m’a fait du bien. 

Sur cet album, vous abordez des thèmes forts, comme votre choix de ne pas avoir d’enfant, ou plus largement la résilience face aux épreuves de la vie. La musique est une catharsis pour vous ?

Certainement. J’étais dans cette dynamique là, on peut tout dire sans forcément y apporter de la noirceur, il est au contraire important d’apporter de la lumière. Les coups durs existent, mais quand ils arrivent il faut mordre dedans, ne pas baisser les bras et garder en tête qu’il y a toujours de la lumière autour de soi. 

Enfin, quels sont vos projets ? Un album en préparation ?

Je suis en train de travailler sur un futur projet dont je ne peux pas parler maintenant. C’est un projet qui m’anime particulièrement, j’y pense depuis des années et je pense que c’est le bon moment. 

Propos recueillis par Thierry Allard 

Concert de Chimène Badi, ce vendredi 27 août à 21 heures au mont Cotton de Bagnols. Concert gratuit, places à retirer à l’Office de tourisme de Bagnols, dans la limite de deux places par personne. Pass sanitaire obligatoire.

Thierry Allard

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