Un homme, âgé de 48 ans, a eu beaucoup de chance ce vendredi. Il était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des violences conjugales et il a pu prouver, avec l'intervention de son avocat, que son épouse a inventé les violences et les agressions.

Cet homme a été arrêté dans un centre commercial de Beaucaire, le 26 mai 2020, après que son épouse ait déposé plainte. Elle venait d'être retrouvée dans la rue, partiellement dévêtue, en sang, en pleurs et avec un bébé dans les bras. Elle criait dans la rue et des passants ont alerté la police croyant qu'il y avait un danger pour elle, d'autant qu'elle a immédiatement expliqué qu'elle était victime d'agressions de la part de son mari et de séquestration. La femme venait de se taper la tête contre un mur pour être encore plus crédible.

"Le mari a été placé en garde à vue pendant 40h, déféré au parquet avec des poursuites engagées contre lui", regrette Me Jean Faustin Kandin qui défend cet homme victime des fausses déclarations de son épouse. Un enregistrement obtenu plus tard, par son client, prouve qu'il s'agit d'une cabale de son épouse et de sa belle-famille. Son épouse souhaitait se séparer de lui quelques mois après le mariage et voulait obtenir des papiers pour régulariser sa situation en France en inventant ces propos.

"Il y a eu un comportement inadmissible de cette dame avec des conséquences et un préjudice important pour monsieur qui, outre la garde à vue et la procédure, ne parvient pas à voir son enfant. Madame va être convoquée pour des dénonciations mensongères et comparaîtra devant ce tribunal", estime la substitut de la république en réclamant la relaxe.

Le président du tribunal correctionnel, Jean-Michel Pérez, a ordonné la relaxe de cet homme après 16 mois de calvaire. Madame, elle, n'en a pas fini avec la justice.

Boris de la Cruz