EXPRESSO Pour la présidentielle, Julien Plantier mise sur Valérie Pécresse
À l’approche du congrès Les Républicains (LR) en décembre prochain, Julien Plantier, le premier adjoint nîmois, participera à la campagne de la candidate à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse.
Les Républicains se mettent en ordre de bataille pour la présidentielle des 10 et 24 avril 2022. Leur organisation passe par la tenue d’un congrès, le 4 décembre. Les militants LR départageront alors les candidats membres ou ex-membres de leur parti. Parmi eux : Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. À Nîmes, Julien Plantier l’a rencontrée lors des journées parlementaires des députés LR, le 10 septembre.
Une entrevue qui a fini de convaincre le premier adjoint nîmois : « Valérie Pécresse a été ministre (du Budget, de l’Enseignement supérieur et porte-parole du Gouvernement, Ndlr) à plusieurs reprises mais n’a jamais été au premier plan lors des dernières élections. C’est un mélange d’expérience et de fraicheur », commente le Nîmois. Et de citer l’une de ses propositions phares : « La baisse des charges sociales de 10% pour faire augmenter les salaires.»
Julien Plantier se distingue ainsi du maire, Jean-Paul Fournier, plutôt pro-Michel Barnier, ou du sénateur Laurent Burgoa qui a choisi, lui, de soutenir le président de la Région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Ce dernier devance d’ailleurs légèrement Valérie Pécresse dans les sondages : « Je n’ai pas regardé les sondages en décidant de la soutenir. C’est vraiment un ressenti. Et puis, ce serait une femme ! » Reste à savoir si les électeurs LR, parfois conservateurs, partageront son avis.
Enfin, rappelons que Valérie Pécresse revient le 8 octobre dans le Gard : « Nous allons faire campagne auprès des militants, puis nous lui ferons rencontrer des chefs d’entreprise… ». Julien Plantier le pense sincèrement : « Elle peut incarner une alternative crédible ». D’autant que la division des électeurs de la Droite dure, entre la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen et le polémiste Éric Zemmour - toujours pas candidat -, semble dégager l’horizon pour permettre à un autre candidat de se hisser au second tour.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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