Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 18.10.2021 - corentin-migoule - 3 min  - vu 6200 fois

ALÈS "Afterwork", l'ambitieux projet d'Olivier Fesquet lancé ce lundi soir

Olivier Fesquet envisage de réunir les commerçants nîmois et alésiens. (Photo Corentin Migoule)

Baptisé "Afterwork", le projet porté par l'Alésien Olivier Fesquet vivra ses premières heures ce lundi soir à La Fabrique à boire. Une formule hebdomadaire festive destinée à réunir les commerçants alésiens et leurs employés pour créer du lien et des échanges entre eux.

Fréquent outre-Manche, l'"afterwork" correspond à cette période au cours de laquelle les collaborateurs migrent naturellement vers un pub une fois leur journée de travail terminée. Grand classique de la culture britannique, le concept s’est mondialisé pour investir la plupart des métropoles françaises.

À 31 ans, et après un voyage marquant à Londres, Olivier Fesquet entend l'importer à Alès : "Là-bas ça m'a marqué. En fin de journée, tous les "cols blancs" se ruent vers les bars avec leur sacoche de travail. Cet effet de masse m'a impressionné. Ça ne dure jamais très longtemps, les gens rentrent pour la plupart à la maison à 21 heures, ce qui est un bon compromis en semaine quand on travaille le lendemain."

Fils de commerçants jadis gérants d'un bureau de tabac à Saint-Martin-de-Valgalgues, cet Alésien connaît tous les rouages de sa ville natale : "Le concept d'afterwork fonctionne bien au Marché du Lez à Montpellier. Je m'en inspire car je pense qu'il y a un gros potentiel sur Alès." Surtout au sortir d'une crise sanitaire qui aurait favorisé "l'individualisme" et "le repli sur soi".

Un rendez-vous pour les entrepreneur(e)s

C'est ainsi que cet ancien pompier, qui a assuré la sécurité incendie du centre-hospitalier Alès Cévennes pendant plusieurs années, se lance dans une ambitieuse reconversion, en initiant, dès ce lundi soir, son premier événement. "Mon ami François, gérant de La Fabrique à boire, me fait l'honneur de me laisser son bar pour l'occasion", apprécie Olivier Fesquet.

Le dernier nommé prévient : "Ce sera un autre style que les soirées organisées par le Carré Rose qui débutent généralement à partir de 22 heures avec du gros son. Je veux attaquer à 18 heures 30, avec une ambiance chill et une musique adaptée aux échanges oraux." Car le projet du trentenaire, peu adepte des soirées arrosées qui s'achèvent au petit matin, réside dans le fait de créer du lien entre les commerçants alésiens.

"C'est une soirée qui leur est entièrement dédiée", annonce Olivier Fesquet. "Évidemment, chaque entrepreneur peut venir avec ses employés. En tout cas, j'aimerais impulser une dynamique pour que les commerçants partagent leurs compétences et créent du lien entre eux. Qu'il y ait une entraide. Peut-être qu'ils vont s'apercevoir qu'ils peuvent se rendre des services mutuels", prophétise-t-il.

Début de soirée

Organisée en partenariat avec le réseau Gard entreprises, et l'aide de son ami Julien Llodra, en charge du volet artistique, cette soirée pourrait être la première d'une longue série. "Je veux pérenniser le concept de manière hebdomadaire, mais je vais basculer sur le mercredi car il y aura sûrement plus de monde", veut croire l'organisateur. Ce ne sont pourtant pas moins de 100 personnes qui sont attendues ce lundi soir, souscrivant une formule (30 euros) qui donne droit à une "généreuse" planche de tapas et la boisson de son choix.

Parce qu'il entend "faire travailler plusieurs bars d'Alès", dont la Régence, le Barbusse et le D'Artagnan qui ont déjà témoigné leur intérêt, Olivier Fesquet mise sur un concept d'afterwork itinérant. "Si ça marche bien, j'essaierais dans un second temps de réunir les commerçants alésiens et nîmois", projette l'ancien pompier, évoquant "un challenge excitant" qui aurait pu s'appeler "Début de soirée". "Si j'arrive à faire descendre les Alésiens à Nîmes, je fais une photo et je m'arrête-là (rires)", conclut-il.

Corentin Migoule

Corentin Migoule

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