Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 21.10.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 483 fois

L'IMAGE DU JOUR Un couple de cygnes noirs investit le plan d'eau du Gardon

Le couple de cygnes noirs a rejoint la femelle déjà introduite l'an dernier. (Photo Corentin Migoule)

Dans le cadre d'une politique de réappropriation des berges du Gardon par les habitants d'Alès initiée en 1996 par le maire, Max Roustan, un couple de cygnes noirs a une nouvelle fois été adopté par la municipalité, puis relâché sur le plan d'eau.

C'est non sans une pointe d'inquiétude qu'il a été procédé ce mercredi, peu après 17 heures 30, à la mise à l'eau d'un couple de cygnes noirs. Ingénieur responsable du service hydraulique d'Alès agglomération, Vincent Ravel espère pour eux un avenir radieux auquel n'avait pas eu droit le mâle introduit l'an dernier, retrouvé mort quelques mois plus tard, dévoré par un chien.

Arrivés après un long trajet d'une dizaine d'heures en provenance de la ferme de Beaumont, située en Normandie, les oiseaux ont été relâchés dans le Gardon par le dernier nommé, depuis la rive gauche, à hauteur de l'habituelle paillote d'Alès Plage, sous le regard d'une poignée de curieux.

"On connaît bien plus les cygnes blancs, tandis que les cygnes noirs sont moins fréquents", entame Vincent Ravel, tout heureux d'introduire à Alès une espèce originaire d'Australie. "Leur acclimatation avec les autres animaux présents sur le plan d'eau peut prendre du temps. Quand ils se mélangent, c'est souvent pour se battre", reconnaît-il.

"Les visites dans les fermes pédagogiques sont assez onéreuses, donc ça permet aux familles de venir les observer gratuitement. Ça suscite un gros capital sympathie auprès des usagers", savoure par ailleurs le responsable hydraulique de l'Agglo. Et l'ingénieur d'ajouter : "On appelle les Alésiens à faire preuve de bon sens civique. Qu'ils viennent voir ces animaux avec plaisir, mais il ne faut pas leur donner autre chose à manger que du blé ou du maïs. Aussi, lorsque les femelles couvent, il faut éviter de les déranger car il y a un risque que la couvaison n'arrive pas à son terme."

Corentin Migoule

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