Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 29.10.2021 - marie-meunier - 1 min  - vu 492 fois

SAZE Dans la forêt, l'ONF ramasse les glands des chênes pubescents

Des ouvriers de l'ONF ont ramassé les glands de chênes pubescents à Saze. (DR)

Ces glands deviendront ensuite de jeunes arbres qui sont destinés à repeupler les forêts de demain. (DR)

Si certains profitent de la saison pour ramasser les champignons, l'ONF (Office national des forêts) s'intéresse plutôt aux glands des chênes pubescents. Depuis une quinzaine de jours, des ouvriers se sont rendus plusieurs fois à Saze pour ramasser les glands. 

Pourquoi ? Le plan de relance prévoit tout un pan pour permettre aux forêts de s'adapter au changement climatique. Certaines forêts françaises, dans des zones moins méditerranéennes, sont peuplées d'essences qui supportent mal les températures différentes. Le but est donc d'y planter des chênes pubescents pour remplacer les essences qui ne sont plus adaptées.

Pour cela, une parcelle de la forêt communale de Saze a été identifiée pour la pureté de son essence. Les ouvriers de l'ONF ont positionné des filets au sol et ont attendu quelques jours le temps que les glands tombent dessus. Si nécessaire, les ouvriers grimpeurs montent sur les branches les plus fournies en glands pour les faire tomber. Une fois les glands sur les filets, ils sont ramassés et disposés dans des sacs scellés par un agent ONF assermenté.

Les glands vont ensuite être envoyés à la sécherie de la Joux de l’ONF, située dans le Jura. Cette structure produit des graines pour les forêts de demain, et participe à la sélection des essences forestières les plus adaptées au changement climatique. Afin que les glands germent sans être contaminés par les champignons, ils subiront des bains d’eau chaude puis seront conservés en chambre froide. Les lots de semences seront ensuite commercialisés essentiellement auprès des pépiniéristes. Ces glands donneront naissance à des jeunes arbres qui peupleront des forêts renouvelées, là où la régénération naturelle n’est pas suffisamment abondante.

Marie Meunier

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