Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 02.11.2021 - marie-meunier - 2 min  - vu 358 fois

ROQUEMAURE L'ariste locale Maria A. expose "Reliance" dans trois lieux de la ville

Maria A. a mis "les liens" comme fil conducteur de son exposition "Reliance" visible dans trois lieux à Roquemaure jusqu'au 26 novembre.

L'art à la portée de tous et tous à la découverte de l'art. C'est la dynamique qu'a voulu impulser Luc Pacini, conseiller municipal délégué à la Culture à Roquemaure. Ce dernier veut rendre davantage visible les artistes de la commune auprès des habitants.

Grâce à cette démarche, vous pourrez admirer l'exposition "Reliance" de Maria A. visible jusqu'au 26 novembre dans trois lieux de la ville : l'accueil de la mairie, l'espace Clic place Châteauneuf, et à la médiathèque Marc Alyn.

Ce n'est pas par hasard que les oeuvres de cette artiste sont exposées dans des lieux de proximité et d'échanges. À travers ses toiles, on explore son travail autour des liens qui nous unissent : les liens organiques, les liens spirituels, les liens de sang, du cœur et de l’âme.

Maria A est née en 1981 à Avignon au sein d'une famille d'artistes et d'artisans : une maman bijoutière-joaillière, un grand-père peintre-sculpteur. Dès l'âge de 10 ans, elle a commencé à travailler l'argile et le dessin dans l'atelier de son grand-père. Plus tard, à l'université, elle entamera des études d'Histoire de l'art et d'archéologie. L'envie, le besoin, le désir de peindre s'imposent à elle depuis plusieurs mois en parallèle de son métier d'enseignante. Une démarche autodidacte pour s'exprimer autrement que par les mots, dans une "urgence artistique".

Maria A. présente dans cette exposition un travail abstrait à l'aquarelle et à l'acrylique dont le fil conducteur est le bleu de Prusse et des lignes sinueuses au service de formes, de courbes et d'espaces reliés : « J'ai voulu donner forme à ces liens, représenter leur genèse et leur évolution, tel un réseau de connexions organiques mais aussi spirituelles : nos liens de l'âme avec leurs blessures, leurs fêlures, leur fragilité aussi, nos liens originels, primaires ».

Marie Meunier

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