Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 08.11.2021 - norman-jardin - 2 min  - vu 802 fois

NÎMES Une rentrée particulière à l'école Paul-Langevin

L'école Paul-Langevinà Nîmes (photo Norman Jardin)

Le 28 septembre dernier l’école Paul-Langevin était la proie d'un incendie criminel et d'un vol de matériel. Ce lundi, certains élèves, temporairement transférés au collège Jules-Verne, retrouvaient leur établissement dans le quartier de Pissevin, à Nîmes.

Un mois et demi après l’incendie qui a détérioré plusieurs classes de l’école Paul-Langevin, la rentrée était un peu spéciale pour quelques écoliers de cet établissement. Depuis le sinistre, déclenché volontairement par des individus qui a ont aussi dérobé du matériel et un trombone (l’instrument de musique), 125 élèves de neuf classes étaient contraints pour poursuivre temporairement les cours de s'installer provisoirement au collège Jules-Verne situé à plus de deux kilomètres.

L'école Paul-Langevin ce lundi (photo Norman Jardin)

« ça fait 18 ans que j’habite dans ce quartier et je n’avais jamais vu ça »

Cet après-midi devant l’école certains parents de voulaient pas s’exprimer mais Malika a accepté. Cette maman d’un garçon de 8 ans, qui est en scolarisé en classe de CE2, est un peu désabusée : « C’est choquant ce qu’il s’est passé. La France est dégradée. Mon fils a été marqué et il en a beaucoup parlé à la maison. » Les choses semblent tout de même rentrer dans l’ordre dans cet établissement. Pourtant, Fatima Abdaoui reste marquée par cet incendie. Déléguée des parents d’élèves, ce mardi matin elle rencontrera de chef de l’établissement : « Ça fait 18 ans que j’habite dans ce quartier et je n’avais jamais vu ça. »

Devant l'école, la caméra de surveillance est cassée (photo Norman Jardin

« Ce n’est pas une attaque contre la République »

Si les familles des élèves sont heureuses de ce retour à Paul-Langevin, elles restent dubitatives sur l’avenir. « Il y aura une caméra mais les jeunes la détruiront », lance un papa en colère et en montrant du doigt l’ancienne caméra de surveillance en lambeaux. « L’important c’est que tout a été mis en œuvre pour que les enfants puissent rentrer. Je pense que les auteurs n’ont pas voulu faire du mal et ce n’est pas une attaque contre la République », a tenu à souligner de son côté Jean-Michel Bourdoiseaux, le directeur de l’école Paul-Langevin. Ce lundi, cinq classes ont retrouvé leurs élèves exilés. Trois autres classes devraient rouvrir la semaine prochaine après des tests réalisés pour analyser la qualité de l’air. Enfin, pour la dernière classe cela prendra plus de temps.

Norman Jardin

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