Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 17.12.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 13261 fois

NÎMES 350 000 euros en liquide retrouvés, le "livreur" de la galerie Wagner "minimise son rôle"

"Vous avez reconnu être un coursier et remettre des stupéfiants, en contrepartie vous receviez des fonds. Mais vous refusez de donner les noms des commanditaires par crainte de représailles", résume la conseillère de la chambre de l'instruction de Nîmes qui rappelle brièvement les faits de cette importante affaire de stupéfiants démantelée par la Sûreté Départementale de Nîmes et les gendarmes de la Section de Recherches. Des interpellations se sont déroulées entre mars et mai dernier lors de plusieurs séries d'arrestations.

C'est dans ce cadre qu'un homme, âgé d'une trentaine d'années et originaire de Montélimar dans la Drôme, a été appréhendé... Il est vu sur des caméras de vidéosurveillance remettre des sacs servant à alimenter le trafic de drogue à Pissevin. " C'est le fournisseur, la cheville ouvrière d'un point de deal de dimension régionale, il minimise son rôle. On est sur la fourniture de stupéfiants à grande échelle", dénonce l'avocat général Sénéchal qui refuse de voir "le livreur", sortir de prison.

Le mis en cause lui, veut retrouver sa vie d'avant dans la Drôme après 7 mois de détention provisoire.  "Il n'avait jamais été incarcéré avant et n'avait jamais été mis en cause pour des stupéfiants jusqu'à présent", insiste son avocat.

Dans cette procédure, et suite à l'arrestation du coursier, une perquisition fructueuse avait permis de découvrir dans un local appartenant à celui qui est considéré comme la tête de réseau d'approvisionnement de la galerie Wagner 350 000 euros en liquide et 11 kilos de cocaïne

La chambre de l'instruction de Nîmes a suivi le représentant du parquet général de Nîmes et a refusé de libérer le "livreur", qui reste donc en détention provisoire.

B. DLC

Boris De la Cruz

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