Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 19.01.2022 - elodie-boschet - 2 min  - vu 2369 fois

ALÈS Des bonbons et un diplôme pour les enfants vaccinés

Des diplômes de l'enfant courageux ont été remis aux jeunes vaccinés. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Ce mercredi 19 janvier, le centre de vaccination d’Alès était exclusivement ouvert aux enfants âgés de 5 à 11 ans. 106 rendez-vous ont été pris.

Des ballons ici et là, des affiches d’Alès BD collées aux murs, des équipes et une organisation spécifiques : le décor du centre de vaccination s’est un peu transformé ce mercredi à l’occasion de cette journée dédiée aux enfants. Un accueil plus convivial et chaleureux, pour atténuer l’appréhension des petits, quelques minutes avant la piqûre. « De façon systématique, les familles sont accueillies par un médecin et un infirmier qui prennent le temps de discuter pour créer un lien et rassurer », indique Alain Devallez, responsable du centre. « On propose ensuite de réaliser une recherche d’anticorps avec une petite goutte de sang. Ainsi, quelqu’un qui aurait été contaminé aura une seule injection », poursuit-il.

Parmi les 106 enfants attendus, la moitié d’entre eux ont entre 10 et 11 ans. Et la plus jeune vaccinée est âgée de 5 ans et 8 mois. « Elle avait un peu peur et s’était cachée sous la table, mais ça s’est passé. On essaie de leur expliquer que ça ne va pas faire mal, que les aiguilles sont extrêmement fines et qu’ils ne sentiront rien », raconte Sophie, médecin. À l’issue du vaccin, des diplômes de "l'enfant courageux" et des bonbons sont distribués. Lenny, 11 ans, Andy, 9 ans, et Emy, 7 ans, sont fiers de les brandir. Ces frères et sœur alésiens sont accompagnés de leur maman, Sandra : « Les papys et mamies sont fragiles, donc c’était important que mes enfants soient vaccinés », explique-t-elle. Emy avoue avoir « un petit peu pleuré » tandis que l’aîné, Lenny, n’était « pas trop stressé », assure-t-il dignement. « C’est plutôt la piqûre sur le doigt qui fait mal, comme il fait mon grand-père pour le diabète », confie le jeune diplômé.

Une nouvelle journée dédiée à la deuxième injection des 5-11 ans est d’ores et déjà programmée dans trois semaines, le mercredi 9 février.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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