Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 13.02.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 508 fois

NÎMES Les vignes de la Tour Magne poursuivent leur histoire

Verre et chapeau et vin millésimé (Photo Anthony Maurin).

Les vignes de la Fontaine ont donné leur jus... (Photo Anthony Maurin).

C'est une touchante histoire qui se poursuit du côté des pentes du mont Cavalier. Au pied de la Tour Magne, antique poste de guet, s'étalent quelques ceps de vignes, les plus septentrionaux de l'appellation d'origine contrôlée Costières de Nîmes.

C'est en conseil municipal, samedi matin, que se jouait l'avenir de cette nouvelle tradition. Introduite à Nîmes par les Volques arécomiques, développée par les romains et maîtrisée par les cisterciens, la vigne constitue un élément clef du patrimoine historique et culturel nîmois.

Forts de cette histoire viticole et souhaitant la mise en place en centre-ville d’un vignoble témoignant de l’importance symbolique et économique de la viticulture, le syndicat des Costières de Nîmes et la ville de Nîmes ont souhaité, en 2017, la plantation d’un vignoble vitrine aux jardins de la Fontaine.

En janvier dernier, les vignes de la Tour Magne (Photo Anthony Maurin).

Une vigne d’une surface de deux ares a été plantée en 2017 en Syrah et en Mourvèdre. Les 190 ceps de vignes ont été fournis par l’Institut français de la Vigne et du Vin dans le cadre d’une expérimentation conduite par ses soins. Le syndicat, dont la vocation est la défense et la valorisation des produits de l’AOC, et dont la viticulture est le métier de ses adhérents, a souhaité dès l’origine du projet s’impliquer dans ce vignoble vitrine participant à l’illustration de l’AOC Costières de Nîmes.

Aussi, il a assuré la plantation des ceps de vignes et a effectué les opérations courantes de traitement et de fertilisation, ainsi que toutes les opérations spécifiques d’entretien et de conduite de la vigne en suivant les cahiers des charges de l’AOC Costières de Nîmes et de l’agriculture biologique.

La Ville, vivement impliquée dans la préservation et la valorisation sous toutes ses formes du patrimoine nîmois, mais ne possédant pas les ressources spécifiques à la gestion d’un vignoble, souhaite donc donner une dimension pédagogique au patrimoine viticole nîmois, considérant que l’éducation aux pratiques vitivinicoles constitue une appropriation de l’identité locale. La nouvelle convention de partenariat se terminera le 28 février 2027.

Anthony Maurin

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