Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 25.02.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1091 fois

NÎMES L'ancien presbytère fera de nouveaux appartements

Ici, l'ancien presbytère situé à côté de la célèbre enseigne nîmoise de café... Nadal dans la rue saint Castor (Photo Anthony Maurin).

Conseil municipal (Photo Anthony Maurin).

Dans le cadre de la rationalisation de son patrimoine immobilier le plus remarquable, la ville de Nîmes a décidé de proposer à la vente certains de ses immeubles présentant un intérêt patrimonial.

En juillet 2021, l’ancien presbytère Saint Castor a fait l’objet d’une mise en vente avec publication nationale et appel à projet. L’immeuble sis 9 rue Saint Castor, a été mis en vente au prix de 520 000 euros. La date limite de remise des offres et projets était fixée au 24 septembre 2021. L’hôtel particulier est un immeuble en R+4, comprenant une superbe cour intérieure et de beaux volumes sur une base cadastrale de 320m².

Cet hôtel particulier est inscrit en partie à l‘inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agissait de proposer un projet qui prend en compte la situation privilégiée du bien au sein du cœur historique, son inscription partielle sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 6 mars 1992, son cachet indéniable et ses possibilités de mise en valeur.

C’est le projet de la société Conserto qui a été retenu. Ce dernier réalise une parfaite préservation du bien existant tout en mettant en valeur ses atouts patrimoniaux et permettra la réalisation de dix appartements dont quatre studios : un T1, deux T2 et trois T3. Cette offre est faite au prix 830 000 euros. "On n'a nullement besoin de logements sociaux à cet endroit. On en fera ailleurs", note le maire, Jean-Paul Fournier, alors que l'opposition s'interroge sur le devenir de la mixité social au sein de ce quartier du coeur de ville.

Gallouedec du funéraire à l'immobilier

À l’issue de la douzième session de vente, et dans le respect de la procédure mise en place, un bien, en l’espèce situé 6, rue Auguste a trouvé acquéreur au prix de 70 000 euros. L'acquéreur ? Yoann Gallouedec (Gallouedec immobilier) dont la proposition a été retenue lors de la commission d’ouverture des offres du 8 décembre dernier, a signé une promesse d’achat en date 12/01/2022. Ce bien est constitué d’un local à usage de bureau. Ce bien n’est pas raccordé au réseau d’eau et ne dispose pas de sanitaires.

Le futur bien de Yoann Gallouedec à deux pas de la Maison Carrée, une belle opportunité pour la visibilité d'une agence immobilière (Photo Anthony Maurin).

La Ville a, dans une autre vente, été sollicitée par le locataire d’un de ses immeubles, sis 2 et 4 rue de l’Hôtel de Ville. En effet, Grégory Roman, représentant de la SARL "Le Maître du Thé", a demandé que lui soient cédés les parties des biens de la Ville dont il est occupant, ainsi que l’immeuble mitoyen. Un accord a été trouvé, au prix de 183 000 euros pour l’Intégralité de la parcelle cadastrée d’une surface cadastrale de 36m² et comprenant un immeuble R+4. Une partie du rez-de-chaussée de la parcelle voisine comprenant la moitié d’un local commercial. Cette cession nécessite la création d’une copropriété donc en préalable l’établissement d’un état descriptif de division par un géomètre expert. Seront donc obligatoires, la rédaction d’un règlement de copropriété et la mise en place d’un syndic.

Enfin, la Ville s’est enfin séparée d’un immeuble qu’elle rêvait de vendre depuis longtemps à en croire le maire. Les locaux et bureaux dit "Tête de réseau" qu’elle avait fait construire en 1987 par Jean Nouvel et dénommé "Le Cube" vont changer de propriétaire car l’offre de l’association Humanîmes, représentée par son président Ahmed El Hanbali, a été retenue à l’issue de la commission d’ouverture des offres qui s’est tenue le 8 décembre 2021.

Cette offre est faite au prix de 250 000 euros avec un prêt immobilier pour condition suspensive. Cette acquisition a pour objectif de faire de l’immeuble "Le Cube", le siège de l’association, avec un logement de gardien et du stationnement pour le parc de véhicules.

Anthony Maurin

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