Bien que portant un nom breton, Pierre-Marie Robic est né en 1951 à Paris, et a vécu toute sa vie en région parisienne. La rencontre avec sa femme l’a amené à découvrir le Gard où ils vivent depuis une quinzaine d’années. Durant son activité professionnelle, il a consacré son temps à l’industrie, mais gardait en lui de la place pour des loisirs plus créatifs. Ses passions pour les arts l’ont poussé principalement vers la peinture, la sculpture. Il lui manquait une corde à son arc, celle de l’écriture.

Avec cet ouvrage, l’auteur balaye les quarante-cinq dernières années de la vie des Français, avec ses différents types de modèles politiques, et porte un regard sur les hommes qui nous ont gouvernés et nous gouvernent actuellement. Il fait l’état de leurs convictions, leurs choix, leurs priorités et les limites qu’ils rencontrent à diriger. Il fait également l’état de nos institutions et constate, comme beaucoup de Français, la dégradation dans des ministères comme la santé, la police, la justice ou encore l’école.

Concernant le social, il tire un bilan mitigé en regard des moyens mis en place et s’étonne de la paupérisation de nombre de nos concitoyens et de la baisse du pouvoir d’achat de la classe moyenne. Durant ces décennies, nous avons été gouvernés par six présidents de la République, de Droite comme de Gauche. Selon l’auteur, quelle que soit l’idéologie des politiques menées, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des citoyens. Leurs préoccupations sont l’emploi, le salaire, le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration ou encore la dette. En parallèle, nos institutions régaliennes présentent des symptômes de faiblesse ; le pouvoir de gouverner peut montrer ses limites. Le moral des Français se cale sur les visions positives de nos dirigeants. La mise en place de projets, d’objectifs partagés par tous fédérera.

Relever de nouveaux défis

L’objet de cet essai est de mettre le doigt sur les dysfonctionnements qui ont conduit la France là où elle est aujourd’hui. Les erreurs stratégiques du moment, mais également sur ce qui fonctionne dans nos institutions. Au passage, nous pourrons également porter un regard sur la responsabilité de nos dirigeants, qu’ils soient politiques, de la fonction publique ou industriels.