Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 09.04.2022 - francois-desmeures - 2 min  - vu 344 fois

CÉVENNES Tourisme : l'après 2e tour de la présidentielle attendu pour lancer pleinement la saison

Nicolas de Davydoff, directeur de Cévennes tourisme, l'office de tourisle d'Alès agglomération (photo François Desmeures / Objectif Gard)

"Le territoire dispose de tout un ensemble de propositions", estime Nicolas de Davydoff (photo François Desmeures)

Directeur de Cévennes tourisme depuis le mois de janvier, Nicolas de Davydoff dresse un premier constat satisfaisant des réservations printanières, en attendant un sursaut post-élections. Pour lui, le territoire a toutes les cartes en main pour profiter pleinement des dernières tendances de la clientèle : proximité, loisirs, nature et culture.

Le million de nuitées touristiques enregistré dans les Cévennes en 2021 doit beaucoup à la clientèle française. Le nouveau directeur de l'office de tourisme de l'agglomération alésienne a fait les comptes : "Entre 2019 et 2021, on a enregistré 20% de fréquentation supplémentaires sur la métropole de la part de la clientèle française", lance Nicolas de Davydoff. Après plus d'un an les pieds dans le Covid, l'envie de nature et des activités afférentes ont dominé chez les particuliers. Une aubaine pour les Cévennes, alors que la clientèle étrangère n'a pas encore totalement fait son retour, même si "ça commence à frémir" , estime Nicolas de Davydoff.

"Les Cévennes, une destination en adéquation avec les attentes du moment"

"Les Cévennes sont une destination complète, en adéquation avec les attentes du moment." Le tout résumé sous l'expression "slow tourisme", une sorte de dégustation du territoire faite de farniente, de contemplation et d'activités de pleine nature. "L'offre de loisirs est diverse, le territoire dispose de tout un ensemble de propositions", poursuit celui qui a pris les rênes de l'organisme intercommunal le 17 janvier en provenance du Médoc Atlantique, bande de terre le long de l'océan, entre Soulac, au nord, et Lacanau au sud. "La destination Cévennes est aussi plus porteuse en matière de tourisme durable que d'autres. Mais il faut sans doute faire plus d'efforts pour assurer son attractivité. Il y a, vraiment encore, une offre en capacité d'absorber la demande."

La cible de l'office de tourisme - alors que l'été, les atouts de la nature et du sud attirent naturellement les vacanciers - ce sont l'avant et l'arrière saison, "des vacances de printemps à fin juin, voire première semaine de juillet. Puis, de septembre jusqu'à la Toussaint". Des périodes que la hausse de l'énergie pourraient même favoriser. "La clientèle est demandeuse de proximité, rembobine Nicolas de Davydoff. Les tendances sont à la réservation de court terme : 60% des locations en ligne sont réalisées dans le mois avant le séjour. C'est énorme. Après le 2e tour de la présidentielle, il doit y avoir un moment de déclic qui pourrait être plus important qu'on imagine. Surtout que les vacances de printemps n'en ont pas réellement été depuis deux ans." Sur la période, le directeur de Cévennes tourisme estime aussi que l'offre culturelle est un atout, notamment avec Cratère surfaces.

En plus du salon Destination Occitanie à Toulouse mi-mars, d'un autre de tourisme d'affaire à Lyon et du salon Rendez-vous en France de Nantes de la fin mars - "avec plus de 55 nationalités et 500 prescripteurs" - Cévennes tourisme souhaite "maintenir sa visibilité" sur les marchés des pays proches déjà pourvoyeurs de touristes, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique. Sans oublier de lorgner vers la coupe du monde de rugby 2023 en France, pour donner l'idée à quelques supporters du bout de monde de se perdre dans les montagnes cévenoles, entre un match à Marseille et un autre à Toulouse.

François Desmeures

francois.desmeures@objectifgard.com

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