Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 14.04.2022 - nicolas-dhombres - 2 min  - vu 313 fois

LE DÉBAT DE 13H L'appel au "front républicain" fonctionne-t-il encore en 2022 ?

Hier soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu d'un sujet d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission. Au menu : l'appel au "front républicain" fonctionne-t-il encore en 2022 ?

Plusieurs candidats ont appelé à battre Marine Le Pen le 24 avril prochain. Des personnalités qui ont présidé ou gouverné la France en ont fait de même, l’ancien président Nicolas Sarkozy le premier. Sorti de son silence médiatique et politique, il a appelé clairement à voter pour Emmanuel Macron, estimant que le projet économique du chef de l'État et son engagement européen étaient clairs et sans ambiguïtés, rajoutant qu’il était, en l'état actuel des choses, le seul en situation d'agir pour l'intérêt de la France. Les ex-Premiers ministres Lionel Jospin, Bernard Cazeneuve, et même l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, lui ont aussi emboité le pas. Pour autant, ce "front républicain" qui ne dit pas son nom a vieilli. Il avait émergé pour la première fois en 1956, face au populiste Pierre Poujade et était réapparu en 2002 avec Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen. Depuis 2010, Droite et Gauche ont successivement maintenu leurs candidats face au Front national, notamment lors des régionales de 2015. En 2022, un cap semble franchi. Particulièrement à Droite qui semble plus divisée que jamais. Éric Ciotti ou encore Nadine Morano ont d’ailleurs déjà fait savoir qu’ils ne voteraient pas pour Emmanuel Macron. À Gauche, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon hésitent et pourraient ne pas se mettre d’accord. Alors, l'appel au "front républicain" fonctionne-t-il encore en 2022 ?

Le débat en vidéo :

Nicolas Dhombres

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