SAINT-LAURENT-DES-ARBRES Deux voleurs d’un magasin de bricolage en prison
Un Avignonnais de 44 ans et sa complice de 32 ans sont condamnés à 18 mois d’emprisonnement, dont 8 mois avec sursis, pour avoir volé dans un magasin de bricolage à Saint-Laurent-des-Arbres, fin novembre 2021. Ils seront détenus à la maison d’arrêt de Nîmes.
Le trio - le troisième complice n’a pas été retrouvé - était parvenu à s’enfuir en plein jour avec un butin d’une valeur d’un peu plus de 3 000 euros : tronçonneuses, élagueuses, visiophones, automatisme de portail, etc. Ils avaient profité de l’ouverture d’un sas pour disparaître avec la marchandise par la cour des matériaux. La femme, qui conduisait le véhicule utilisé destiné à s’enfuir, était alors placée sous bracelet électronique. Bien connus pour d’autres faits de vols, notamment, le duo a été identifié grâce aux images de vidéosurveillance.
« Vous vous faîtes prendre à chaque fois ! »
Mardi 31 mai 2022, dans le box des détenus du tribunal, l’homme vêtu d’un maillot de football bleu ne cache pas sa participation, précisant avoir déjà tout revendu « moins de 300 euros pour acheter du shit ». La trentenaire, bras croisés, l’air renfrogné, se mord les lèvres à côté de lui. « La dernière fois, vous avez été condamnés à deux ans d’emprisonnement. Ça va s’arrêter quand ? C’est un peu désespérant », lance la présidente, Béatrice Almendros, aux deux prévenus.
Le procureur de la République est plus sévère. « Changez de métier ! Votre métier aujourd’hui c’est voleur ou trafiquant de drogue. Mais vous êtes mauvais : vous vous faites prendre à chaque fois ! Regardez votre casier, c’est votre seul curriculum vitae ! », les tance Éric Maurel.
« Vous n’exprimez même plus de regret »
Le magistrat s’avance et joue le rôle de leur avocate, tentant de plaider pour leur réinsertion. « Mais c’est inutile ! La peine de prison sert à quelque chose. Pas à vous, mais à la société, car pendant ce temps-là, vous ne volez pas et les gendarmes peuvent faire autre chose que vous courir après, reprend le procureur. Vous êtes tellement habitués à venir au tribunal que vous n’exprimez même plus de regret… » Il réclame 18 mois ferme avec mandat de dépôt contre le duo.
Leur avocate insiste tout de même sur le parcours de vie difficile des deux complices. « C’est la honte de ces deux compagnons de galère qui les fait se taire, pas le manque de respect. Mais le mandat de dépôt n’est pas la réponse à tout car ils recommenceront dès qu’ils seront sortis, oppose Caroline Rigo. Ils ont besoin d’une obligation de soin et de travailler. On peut avoir un déclic tardif, il reste une lueur d’espoir. »
Pierre Havez
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