Publié il y a 1 an - Mise à jour le 09.06.2022 - pierre-havez - 2 min  - vu 1625 fois

AIMARGUES Six mois ferme sous bracelet après avoir menacé un automobiliste de « lui couper l’oreille »

Contrôle de gendarmerie dans le Gard (Photo d'illustration Marie Meunier / Objectif Gard)

Kévin, 29 ans, est condamné à 18 mois d'emprisonnement, dont un an avec sursis, par le tribunal judiciaire de Nîmes ce jeudi 9 juin 2022, pour des menaces de mort et des violences avec un couteau sur Jérémy et son frère Gabriel, le 25 mai dernier à Aimargues. Les 6 mois ferme seront effectuées sous bracelet électronique.

En voiture à l’arrêt, avec son fils dans une rue du village, le jeune homme pense être frôlé par un utilitaire. Fou de rage, il sort de sa voiture, avec un couteau à la main, et s’en prend immédiatement au conducteur du véhicule. « Je vais te trancher la gorge, la prochaine fois, je repars avec ton oreille », le menace-t-il, avant de lui porter un coup de genou. « Sa mère est venue une heure plus tard au jardin public et je me suis excusé auprès d’elle », se repent l’agresseur, bras droit presque entièrement tatoué et polo de marque à manches courtes, à l’audience, ce jeudi.

Déjà condamné à de multiples reprises pour conduite sans permis, détention d’armes ou vol, il encourt 10 ans d’emprisonnement, car il se trouve en récidive. « Pour les armes, je suis en récidive, c’est vrai. Mais c’est parce que j’ai été victime d’une tentative d’homicide au fusil à pompe, deux tirs. J’ai pas fait le cowboy avec », se défend Kévin.

Le représentant du parquet demande 18 mois d’emprisonnement contre Kévin, dont un an avec sursis. « On est loin d’une simple altercation : il a obligé sa victime à s’arrêter en brandissant un couteau, et l’a contrainte à s’agenouiller avant de lui asséner un coup de genoux, justifie le procureur Matthieu Debris. Sa victime est traumatisée. Et chez lui, on a trouvé un pistolet automatique 22 Long Rifle, même s’il appartient à son père. Son avocate conteste une partie des charges retenues contre son client. « Si l’autre véhicule s’est arrêté, c’est bien parce qu’il y avait eu un choc, pointe Estelle Marques-Freire. En outre, c’est uniquement avec le conducteur qu’il y a eu des violences, pas avec son passager. Enfin, il est surtout connu pour des délits routiers, mais pas des violences. »

Pierre Havez

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