Publié il y a 1 an - Mise à jour le 14.06.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 472 fois

ÉDITORIAL Les ambiguïtés de la Droite

Photo via MaxPPP - IP3 PRESS/MAXPPP

Alors que le premier tour des Législatives a rendu son verdict dimanche soir, depuis, les qualifiés de la majorité présidentielle, qu'ils le soient face au Rassemblement national ou face à la Nupes, nouvelle union de la Gauche placée sous le commandement des insoumis, attendent une position ferme et catégorique des candidats de la Droite défaits et qui rencontre toutes les peines du monde à se prononcer. Ils nous avaient habitué ces dernières années à une attitude pas très claire, surfant sur un espèce de "ni, ni" incompréhensible à chaque fois que le Parti socialiste et ses alliées se trouvaient face aux candidats du parti créé par Jean-Marie le Pen. Mais aujourd'hui, c'est le grand n'importe quoi. Face aux candidats de la majorité présidentielle, les ténors de la Droite font la fine bouche. Non pas par convictions, ne soyons pas dupes. Car ils seraient les premiers à accepter un ministère si leur téléphone sonnait. À quelques exceptions près. Mais seulement par calcul politique. Ne pas se prononcer tout de suite, c'est faire monter les enchères. Comment Emmanuel Macron peut-il nous regarder autrement ? En le mettant sous pression, pardi ! Il va falloir quand même expliquer une bonne fois pour toute la stratégie des Républicains !S'ils ne veulent pas choisir la Droite macroniste, ni la Droite nationaliste de Marine de Pen, où sont-ils, alors ? L'espace est sacrément ténu. On comprend peut-être un peu mieux pourquoi depuis plus de 10 ans, au niveau national, ils sont complètement démonétisés. Et leur électorat orphelin d'un grand leader capable de ternir fermement sur les positions républicaines les plus élémentaires. Localement, on le sent bien. Chez certains maires, la tentation de ne pas respecter la position nationale se fait jour au fur et à mesure que se rapproche le deuxième tour. Déjà en coulisse, les messages sont transmis sur un soutien de principe vers tel ou tel candidat. Il manque encore à le faire savoir publiquement. Mais pour cela, faut avoir un peu de courage. Et en politique le courage, quelques fois...

Abdel Samari

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