Publié il y a 1 an - Mise à jour le 10.08.2022 - francois-desmeures - 2 min  - vu 1923 fois

FAIT DU SOIR Foire de Barjac : "Le marché n'est pas très porteur en ce moment" pour Michel Raoux, du comité d'organisation

Foire à la brocante et aux antiquités de Barjac. Photo Tony Duret/Objectif Gard

La foire de Barjac attire toujours une foule de chineurs et de curieux (photo archives Eloïse Levesque / Objectif Gard)

La foire aux antiquités et à la brocante du 15 août, à Barjac, est un rendez-vous incontournable de la chine depuis 50 ans. La 97e du nom s'ouvre ce jeudi, dès 9 heures, autour de la place du 8-Mai-1945. L'occasion de poser quelques questions à Michel Raoux, membre du comité d'expansion économique de la commune de Barjac, qui pilote la manifestation. 

Objectif Gard : Combien d'exposants sont attendus pour cette 97e édition ?

Michel Raoux : Environ 400 exposants, c'est malheureusement un nombre en baisse. Mais c'est difficile pour eux, notamment le fait que ça leur coûte au minimum 2 000 €, entre les 300 € de stand, le logement et l'essence. Ça fait des budgets !

Vous vous attendez donc mécaniquement à une baisse du volume d'affaires...

Le marché n'est pas très porteur en ce moment. Un exemple, on a un gros marchand de Lyon qui vient cette fois-ci, alors que ça faisait vingt ans qu'il ne mettait plus les pieds à Barjac.

Quels sont les produits les plus recherchés par les acheteurs actuellement ?

Des produits vintage, ceux des années 60-70, la tendance est sur ces années-là. Également sur des produits industriels, sur des produits en fer, de la décoration.

La ville s'est déjà remplie ? 

Ah cet été, il y a du monde. Et ce n'est pas la clientèle barjacoise qui fait le chiffre. On a même deux acheteurs américains qui viennent ! Mais je crains que la chaleur ne nous tue la foire les après-midi.

Parvenez-vous à interdire les ventes avant le début officiel de la foire, à 9 heures ?

9 heures, c'est le grand déballage. Limiter avant, on le fait mais ça reste compliqué, on sait bien que certains négocient déjà à l'arrière du camion. Mais on est ouverts d'esprit : on est parfois compréhensifs parce qu'on sait que la marché est dur actuellement.

Propos recueillis par François Desmeures

francois.desmeures@objectifgard.com

François Desmeures

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