Publié il y a 1 an - Mise à jour le 05.09.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 6840 fois

ALÈS Moma Sushi n'a pas raté son arrivée à la Pierre Plantée

Philippe Pottier (3e en partant de la gauche) entouré d'une partie de la jeune équipe de Moma Sushi Alès. (Photo Corentin Migoule)

Depuis le début de l'été, le restaurant japonais Moma Sushi a investi la zone commerciale dite de la Pierre Plantée. Alliant mets de qualité, ambiance cosy et prix raisonnables, le cinquième établissement de la famille Pottier est déjà incontournable à Alès.

Le timing n'était pas celui qu'il espérait. Alors qu'il lorgnait depuis deux ans sur ce local flambant neuf établi au n°173 route de Nîmes, dans la zone commerciale de la Pierre Plantée, Philippe Pottier y a ouvert son restaurant en juin dernier. "Un mois avant, le magasin Auchan venait de fermer", rejoue l'entrepreneur. D'abord "un peu inquiet" de ne pouvoir miser sur la dynamique de la zone, le quadragénaire a vite chassé ses craintes. Car alors que se profile la fin de l'été, le premier bilan de Moma Sushi est "très positif", "au-delà du prévisionnel".

"On a été surpris de la qualité de l'accueil, qu'il s'agisse de la clientèle, des commerçants voisins, des artisans et de la municipalité. La mentalité est assez différente de ce qu'on voit dans le Vaucluse", apprécie Philippe Pottier. S'il évoque le département voisin, c'est parce que c'est à Avignon que l'aventure Moma Sushi a véritablement commencé en 2018. Depuis, l'enseigne qu'il a créée avec son épouse s'est forgée une belle réputation qui a permis de voir plus grand. En moins de quatre ans, cinq Moma Sushi ont ainsi vu le jour (Orange, Carpentras et Les Angles).

L'équipe Moma va s'agrandir

Une belle réussite professionnelle pour ce couple qui est tout sauf novice dans le milieu. "Ça fait quinze ans qu'on est dans la restauration. On a débuté dans la cuisine traditionnelle. On avait notre brasserie à Avignon. On a créé notre premier restaurant de sushis à Marseille en 2011. Et puis, étant originaires du Gard, on a fini par y revenir en 2018", raconte le gérant. C'est une rencontre avec l'actuel chef de cuisine de l'antenne alésienne, lequel vit "entre Alès et Nîmes", qui a fait germer l'idée d'un nouveau restaurant dans la capitale cévenole.

Faisant la part belle au noir et au doré, au matériaux bruts tels que le béton, le bois et le fer, la décoration du nouvel écrin se veut "cosy" et "accueillante". "On a de bons retours ! Le cadre est plaisant et les gens s'y sentent bien", fait savoir l'entrepreneur, évoquant "une petite musique agréable en fond" et des sièges "confortables" comme marques de fabrique de la maison. Quatre employés en cuisine et trois en salle font tourner ce restaurant offrant 30 places assises à l'intérieur et autant en terrasse, lequel est ouvert midi et soir, du mardi au samedi.

"Un nouveau sushiman va nous rejoindre dans quelques jours", confie Philippe Pottier, qui envisage d'étendre les jours d'ouverture au lundi. Car les demandes se font pressantes, tant les palais alésiens ont eu l'occasion de s'aiguiser en se délectant des sushis de Moma. Un restaurant qui se distingue aussi par sa palette de choix et des prix raisonnables au regard du marché. Comptez par exemple 17,40 € pour la "Classic mix" de 20 pièces, comportant huit California saumon, six makis de thon, deux sushis de thon, deux sushis au saumon et deux à la crevette. Les amoureux se laisseront peut-être tenter par la "Love box" (43,90 € pour 48 pièces), tandis que les plus gourmands opteront éventuellement pour la "Gourmet box", qui contient pas moins de 70 créations (69,50 €).

Le service livraison bientôt activé

Sashimis, tatakis et chirashis sont également servis chez Moma Sushi dont le nom n'a pas été choisi au hasard. Car si elle est largement dominante, la cuisine japonaise n'y est pas exclusive. "Moma, c'est un acronyme qui signifie "maintenant on mange autrement". Car on s'est ouvert sur le reste du monde, notamment sur l'Amérique du Sud, pour proposer autre chose à nos clients", résume Philippe Pottier. C'est la raison pour laquelle on retrouve des spécialités relatives à la cuisine Nikkeï, laquelle prend source dans la cuisine traditionnelle japonaise et s’ouvre librement sur la gastronomie péruvienne (cévichés et tiraditos).

"On s'adapte au palais occidental. C'est très varié et ça plait", assure le gérant. Alors qu'il se limitait jusqu'à maintenant à une offre de consommation sur place ou à emporter, l'établissement alésien va bientôt - d'ici un mois - activer son service livraison. "Dans nos autres restaurants c'est pareil, on a notre propre flotte de véhicules. On livrera dans un premier temps uniquement sur Alès, avant d'élargir la zone notamment vers le sud où nous avons beaucoup de demandes", prévient le Gardo-vauclusien.

Bien informé, le dernier nommé attend désormais avec impatience l'arrivée du magasin Lidl "au début de l'année 2023", ainsi que l'ouverture du pôle médical espérée pour l'automne. De quoi revitaliser une zone commerciale qui, par le passé, a souffert d'apparitions de commerces éphémères. Car s'il est un atout non-négligeable, "le grand parking" de la Pierre Plantée gagnerait à se remplir davantage.

Corentin Migoule

Moma Sushi, au 173 route de Nîmes, à Alès. Plus d'informations sur le site du restaurant. 

(Photo Moma Sushi)

(Photo Moma Sushi)

Corentin Migoule

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