NÎMES Le CEA et le CHU de Nîmes s’allient de nouveau pour la recherche médicale
Ce lundi 12 septembre, Nicolas Best, directeur général du CHU de Nîmes, et Philippe Vernier, directeur de l’Institut Joliot CEA ont signé une convention de partenariat dans le domaine de la recherche médicale. L'enjeu ? Lutter contre les pandémies en développant de nouveaux process de détection.
Quand la haute technologie vient en appui de la médecine... « Les travaux de l’hôpital universitaire et des établissements de recherches dont le CEA, sont très importants pour la médecine de demain », affirme Nicolas Best, directeur général du centre hospitalier universitaire de Nîmes (CHU). Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le CHU de Nîmes s’allient une nouvelle fois et s’engagent, ensemble, à comprendre et développer de nouvelles méthodes de détection d’agents pathogènes plus rapidement, et lutter contre les pandémies.
Cette nouvelle méthode commune de détection de biomarqueurs (indicateurs physiologiques de l’individu, NDLR) sera basée sur des approches "omiques" (*). Elle permettra une meilleure prédiction des maladies infectieuses émergentes ou ré-émergente, à travers un laboratoire spécialisé dans la détection et le diagnostic médical (LI2D/Institut Joliot). « Ce n’est pas de la prestation de services. On fait cela pour discuter, se poser des questions et proposer un diagnostic complet et des traitements contre les maladies », insiste Albert Sotto, chef de service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Nîmes.
Une collaboration efficace
Cette coalition permettra aux équipes de chercheurs du CHU d’être assistés par le CEA qui mettra à disposition ses outils d’analyses et la compétence de ses équipes en matière de traitement de données. « Cette collaboration au service de la santé est un rapprochement indispensable », assure le président de l’Institut Joliot CEA, Philippe Vernier.
Ce n'est d’ailleurs pas la première fois que les deux entités s’unissent. Plusieurs recherches ont déjà été menées à bien, notamment celles concernant la détection rapide de la covid-19 par des prélèvements salivaire, ou encore concernant l’influence d’infections virales sur le microbiote intestinal. Cette nouvelle convention de partenariat trouvera son terme au 31 décembre 2025.
Magda Soltani
* Les approches omiques associent des technologies de chimie analytique, de biochimie et de biologie moléculaire aux sciences des données afin de mieux comprendre le fonctionnement des systèmes biologiques (source : Joliot Cea).
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