Publié il y a 1 an - Mise à jour le 20.09.2022 - marie-meunier - 3 min  - vu 931 fois

LES ANGLES L'épicerie participative Garricoop cherche activement un local plus spacieux

Éric Tourneur, secrétaire, et Nathalie Tardieu, présidente de l'association Garricoop, recherchent un local plus grand pour développer leur épicerie participative. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Avoir la garantie d'acheter des produits de qualité, souvent bio, en circuit court. C'est ce que proposent les bénévoles de l'épicerie participative Garricoop. Le petit magasin est installé depuis deux ans au rez-de-chaussée de l'immeuble Le Méditerranée aux Angles. Mais en décembre, le bail prend fin. 

Les petites mains de Garricoop sont donc en recherche active d'un nouveau local d'au moins 50m2 sur Les Angles ou Villeneuve-lez-Avignon pour faire perdurer et surtout développer l'épicerie. Mais il faut une location à petit prix pour ne pas faire exploser le budget de la jeune association. "Actuellement, on est un peu à l'étroit. En ayant un local plus grand, on pourra proposer plus de produits et ce sera plus attractif. On espère compter de nouveaux adhérents et élargir les heures d'ouverture", projette Nathalie Tardieu, la présidente de l'association. Elle imagine aussi un espace convivial pour prendre le café, organiser des ateliers cuisine et autres animations.

Aujourd'hui, Garricoop fédère environ 80 adhérents habitant principalement à Villeneuve-lez-Avignon, Les Angles, Pujaut et Rochefort-du-Gard. Le principe est simple : les familles adhèrent pour 40 € l'année et chaque membre donne deux heures de son temps par mois afin de faire fonctionner l'association. Cela peut être la caisse de l'épicerie, la comptabilité, les fournisseurs, la communication, les commandes... En échange, ils peuvent acheter dans le petit magasin de bons produits, parfois bien moins chers qu'en supermarché.

"Chacun trouve sa place dans l'association pour faire vivre le système et en bénéficier"

Grâce à son modèle associatif, Garricoop ne doit pas créer de valeur et ne fait donc aucune marge : "Le prix d'achat à l'épicerie est le même que celui de la revente", assure Éric Tourneur, le secrétaire. Un vrai engagement aux yeux de la présidente : "Le pouvoir d'achat est en baisse en ce moment, on peut garantir une alimentation correcte à des prix décents. Il suffit que chacun trouve sa place dans l'association pour faire vivre le système et en bénéficier."

Le bureau de l'association espère augmenter son nombre de "consom'acteurs" pour commander en plus grands volumes et proposer des prix encore plus intéressants. Encore faut-il avoir un espace suffisamment grand pour exposer et stocker ces denrées... Actuellement, l'épicerie est approvisionnée par plus de 50 fournisseurs. On retrouve les confitures La Roumanière, le chocolat de chez Castelain, des pâtes d'Entraigues-sur-la-Sorgue, du riz d'Arles, de l'huile d'olive de Barbentane, des produits transformés de Local en bocal, des viandes rouges de Saint-Rémy-de-Provence ou encore des conserves de sardine, de thon et de la brandade de Sète (achetées en gros avec la coopérative héraultaise, NDLR).

Il y a également des fruits et légumes frais livrés deux fois par semaine et cultivés par des maraîchers des environs ou encore des produits d'hygiène (lessive, savon à main, produits solides...). "On a une réflexion sur le vrac mais là encore, il faudrait un local plus grand et acheter en volumes plus importants", précise Éric Tourneur. La marchandise du magasin est à 95 % bio. "On n'a pas la même diversité qu'un supermarché. C'est un changement de manière de consommer. Il ne faut pas avoir peur de cuisiner des produits car on vend peu de plats déjà cuisinés. Au moins c'est 100 % de saison", conclut le secrétaire.

Marie Meunier

L'épicerie participative Garricoop est ouverte six heures par semaine : les mercredis et vendredis de 17h à 19h et le samedi de 10h à midi. Elle se situe au rez-de-chaussée du Méditerranée, 8, avenue Saint-Exupéry aux Angles, pas loin de la mairie. Plus d'informations au 06 62 48 47 17 ou par mail à garricoop@gmail.com. Rendez-vous aussi sur la page Facebook en cliquant ici ou sur la page Monepi en cliquant là. 

Marie Meunier

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