Publié il y a 1 an - Mise à jour le 23.09.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 514 fois

SAINT-GILLES La préfète en visite pour assurer le soutien de l'État

Sous les yeux de Chloé Demeulenaere, secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, Marie-Françoise Lecaillon et Eddy Valadier signent la convention qui lie la ville à l'État (Photo Anthony Maurin).

Dans le cadre du soutien de l’État aux collectivités, Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, a signé la convention 2022 "Dotations politique de la ville" (DPV) avec la commune de Saint-Gilles. En marge de son déplacement, la préfète a visité le guichet unique en mairie et l’emplacement du futur centre de santé.

C'est la deuxième fois en 18 mois que la préfète vient en ville et que le maire Eddy Valadier lui soumet un bilan des actions menées par sa municipalité grâce aux deniers publics "donnés" par l'État. Première représentante de l'État dans le Gard, la préfète apprécie le geste. Après une première année à parcourir le territoire et à essayer de comprendre les dossiers profonds, Marie-Françoise Lecaillon est aujourd'hui bien gardoise.

Au coeur du nouvel accueil de l'hôtel de ville, un guichet unique qui a connu récemment des travaux d'embellissement (Photo Anthony Maurin).

"Si l'État s'engage à vos côtés, c'est d'abord parce que vous vous engagez ! Vous investissez et faites du bon travail. Cette année encore pour Saint-Gilles, la DPV augmentera un peu passant de 143 000 euros en 2021 à 198 000 euros en 2022", affirme la préfète. C'est une somme importante qui permet de déclencher les projets, mais qui ne suffit pas à boucler les lourds travaux.

En faisant un bref bilan des DPV à Saint-Gilles, on notera lors des cinq dernières années 27 dossiers lancés dont 18 finalisés sur les deux quartiers classés en politique de la ville que sont Sabatot et le centre-bourg. "On affine les travaux grâce à ces dotations. En tout, cela représente près de cinq millions de travaux, on emploie bien l'argent !" Et la préfète de suivre le pas avec un large sourire : "Oui, c'est un bon rythme de consommation et de lancement de projets, monsieur le maire."

Passage des élus et de madame la préfète dans les services pour saluer le personnel en présence (Photo Anthony Maurin).

Eddy Valadier reprend : "Nous nous employons à faire vite, car nous sommes matures dans nos choix de projets et dans leur mise en oeuvre. Depuis le 1er septembre, c'est au tour de la place Jean-Jaurès d'être en chantier, cela coûtera 2,5 millions d'euros et elle sera achevée à l'été 2023." Au sommet de la cité, au pied de la mairie, ces travaux permettront d'enlever un peu de bitume pour mieux accueillir l'eau du ciel et le site bénéficiera d'un nouveau souffle de vie.

Petite promenade en ville pour voir l'avancée de certains travaux (Photo Anthony Maurin).

Le 21 octobre, c'est le musée numérique Micro Folie qui sera inauguré, toujours en présence de la préfète, à la médiathèque. "C'est un outil culturel important que nous sommes actuellement en train de prendre en main. On doit y construire du contenu et cela nous permettra de relancer la vie de la médiathèque. Nous fondons de nombreux espoirs dans ce musée et nos enseignants adorent", assure Eddy Valadier. Et Marie-Françoise Lecaillon de poursuivre : "Ce genre de lieux sont primordiaux car ils reflètent la cohésion et le partage intergénérationnel, mais aussi entre les quartiers."

La future place Jean-Jaurès (Photo Ville de Saint-Gilles, photo non contractuelle).

Heureux de voir la préfète acquiescer aux anciens projets, le maire en profite, avant son départ, pour lui annoncer ses nouvelles pistes : "L'État est à nos côtés avec assiduité et pérennité. Cette année, nous avons encore un peu plus d'argent pour d'autres travaux. En tout, entre la DPV et d'autres ressources, nous investissons 1,2 millions d'euros de l'État."

C'est ici, au rez-de-chaussée de cette célèbre façade que sera implanté sur la droite un centre de santé (Photo Anthony Maurin).

"Merci aux équipes de la Ville, à toutes celles et tous ceux qui travaillent sur ces dossiers. C'est important de co-construire et de coller aux souhaits de la population. Sans projet de commune, il n'y a pas de projet de l'État dans la commune. Il faut continuer car la crise sanitaire a montré que la précarité existait, même dans une ville à taille humaine comme Saint-Gilles. Je vois que cet argent public est bien utilisé, je n'en avais pas de doute, j'en suis ravie. Alors parlons de la suite !", invite la préfète sentant que le maire tient à évoquer d'autres nouveautés.

La place Jean-Jaurès, au pied de la Mairie, sera bientôt en travaux (Photo Anthony Maurin).

Eddy Valadier ne se fait pas prier : "Oui, chaque jour qui passe nourrit des nouveaux projets ! Nous avons une piscine publique qui a une quarantaine d'années. Elle est très bien construite et assez rare dans sa conception, mais le temps passe et naturellement elle vieillit. Deux millions d'euros de travaux seraient nécessaires pour intervenir sereinement, changer les modalités énergétiques et la rénover. C'est un beau projet et je me permettrai de vous solliciter". Confidence préfectorale, le Gard est en Occitanie le département qui demande le moins d'aide à l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, qui participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable.

Une discussion plaisante qui s'est achevée par un café et une fougasse de... Saint-Gilles (Photo Anthony Maurin).

Autre projet signé Valadier : "Nous allons construire une crèche, une sorte de pôle enfance, un projet ambitieux. Nous choisissons l'architecte, mais nous avons deux projets très différents l'un de l'autre." Et la préfète de conclure sur une note d'humour : "Très bien, mais c'était mon dernier chèque de l'année !" Heureusement que l'année prochaine arrive bientôt !

Anthony Maurin

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