LA GRAND'COMBE Pour organiser le Festival du rire, on fait confiance à la jeunesse
À moins d'un mois de la 3e édition du Festival du rire de La Grand'Combe, les organisateurs assurent la promotion de l'évènement tout en associant la jeunesse du territoire à l'organisation.
Les 28 et 29 octobre prochains, Fabrice Éboué et Djal se produiront sur la scène de la salle polyvalente Denis-Aigoin de La Grand'Combe, dans le cadre de la 3e édition du Festival du rire. Et c'est peu dire que les organisateurs se démènent pour écouler les billets. "On va faire complet pour Djal. Pour Fabrice Éboué, c’est en bonne voie aussi", assure Brahim Aber, directeur du centre social, qui a mis à profit son réseau pour rentrer en contact avec les producteurs des artistes.
Et c'est avec l'intention de "mettre en avant les bénévoles et les partenaires" de l'évènement que le dernier nommé a coorganisé une conférence de presse ce jeudi 29 septembre, avec les principaux protagonistes. Et ils sont nombreux ! "Une quinzaine de jeunes participeront à l’événement phare du 28 et 29 octobre. Mais en amont, ce sont près de 100 personnes qui ont travaillé sur ce festival", s'enflamme Brahim Aber.
Au rayon des partenaires, la Mission locale jeunes Alès - Pays Cévennes, représentée par Alexia Melloul, chargée de mission : "Via le dispositif CEJ (contrat d'engagement jeune, NDLR) on est des facilitateurs pour ce genre de projet." Parmi les jeunes engagés sur l'organisation, certains mettent à profit leur service civique. "L’avantage des services civiques, c’est qu’ils peuvent suivre ce genre de projet en intégralité puisque leur mission dure 9 mois", apprécie Sébastien Migliore, adjoint au maire de La Grand'Combe, délégué à l'Insertion.
"Pendant ce festival, on n’épargne rien à ceux qui travaillent avec nous"
Et ce dernier de développer : "C’est un travail de passation de témoin. On intègre au fur et à mesure des jeunes dans nos équipes afin que demain, s'ils le veulent, ils soient en mesure de nous remplacer." Du côté du centre social de la commune, tout le monde s'est mis au pli. "Ma grande satisfaction, c’est que j’ai réussi à faire en sorte que l’ensemble des salariés du centre social participe à ce festival organisé pourtant par le stade Sainte-Barbe, et alors même que ça ne fait pas partie de nos prérogatives de travailler le week-end. Ça veut dire qu’on sait fédérer", analyse Brahim Aber.
Si le duo indique simplement "transmettre sa passion" en plaçant l'évènement "à la hauteur de ce que sont les artistes", il y voit aussi le moyen de responsabiliser la jeunesse. "Pour beaucoup, c’est une première approche citoyenne. Un premier tremplin qui peut susciter des envies ou des vocations", espère le directeur du centre social. De l’accueil des spectateurs à leur placement dans les gradins, en passant par la gestion de la buvette, les jeunes du territoire seront mis à rude épreuve. "Pendant ce festival, on n’épargne rien à ceux qui travaillent avec nous. Il y a parfois des moments de tension durant lesquels il faut garder son sang froid pour trouver des solutions", assène Sébastien Migiliore, qui garde en mémoire un couac avec l'ingénieur du son d'Élie Sémoun l'an dernier.
À moins d'un mois d'une manifestation culturelle importante qui aura lieu quelques heures seulement après le dépôt du dossier final d'Alès Agglomération, finaliste pour l'obtention du label "Capitale française de la culture", les organisateurs grand'combiens ont la sensation de jouer gros. Car après avoir analysé succinctement les données de la billetterie, Brahim Aber dresse un constat : "Il y a des gens qui vont venir de Nîmes, de Marseille et d’ailleurs. Ils ne connaissent pas forcément La Grand'Combe donc c'est à nous de tout faire pour renvoyer une bonne image. Ça favorisera la venue de nouveaux artistes !" Confiant pour les deux soirées à venir, le dernier nommé a le sens du teasing et annonce "des surprises, comme toujours avec nous".
Corentin Migoule
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