ALÈS AGGLO Le budget 2017 voté à l’unanimité
Le budget primitif 2017 d’Alès Agglomération était à l’ordre du jour, hier soir, en conseil de communauté. Il a été voté à l’unanimité, avec trois abstentions, et sans augmentation d’impôts.
Une dizaine de jour après le vote, à l’unanimité, du budget de la ville, le duo Roustan-Rivenq a réitéré cette performance à l’Agglomération. Si trois élus d’opposition se sont abstenus – Lucile Pialat, Nordine Sekarna et Philippe Roux – l’ensemble des élus communautaires a levé la main en faveur d’un budget de 125 millions d’euros pour l’année. Un budget « sincère et équilibré », selon le président Max Roustan, mais aussi « l’un des plus contraints depuis de nombreux mandats ».
Avec la fusion, en début d’année, d’Alès Agglo avec les communautés de communes Vivre en Cévennes, Hautes-Cévennes et Pays Grand’Combien, il a fallu réunir quatre budgets en un seul. « Les ponctions financières réalisées par l’État n’ont pas facilité la tâche, déplore Max Roustan, mais nous avons fait en sorte de respecter le service public rendu sans augmenter les impôts. C’est le fruit d’un travail fructueux qui prouve que nous sommes, à 73 communes, un territoire de solidarité ».
Patrick Malavieille, maire communiste de La Grand’Combe, est le premier à réagir. L’élu félicite le « travail immense réalisé » et souligne l’importance de faire ces choix « en dehors des jeux politiques classiques et désuets ». Une fois n’est pas coutume, l’éternel opposant Jean-Michel Perret apporte « sa solidarité » à l’Agglo « en constatant les avancées significatives » sur sa commune, Saint-Hilaire-de-Brethmas, suite à l’abandon du projet de golf. Sylvain André, maire communiste de Cendras, salue à son tour « la décision collective de ne pas hausser les impôts ».
Mais pour l’élue d’opposition Lucile Pialat ce budget n’est pas suffisamment parfait pour l’approuver : « Toutes les pistes n’ont pas été exploitées jusqu’au bout. Si ça avait été le cas, il n’y aurait pas eu de réduction de la dotation de solidarité communautaire ». L’adjointe au maire de Saint-Martin-de-Valgalgues et son collègue Nordine Sekarna prennent donc la décision de s’abstenir. Ce ne sera pas le cas de Serge Bord, maire de Saint-Julien-les-Rosiers, qui donne son aval mais anticipe déjà 2018 : « Cette année, nous sommes d’accord pour dire qu’il s’agit d’un budget de transition qui doit faire appel à notre compréhension. Mais je souhaite, pour 2018, participer bien en amont à son élaboration ». Au moment du vote, quasiment toutes les mains se levaient pour brandir le carton bleu et sa mention « Pour ».
Élodie Boschet