Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 05.10.2021 - elodie-boschet - 3 min  - vu 521 fois

ALÈS Ce qu’il faut retenir du conseil municipal de rentrée

Conseil municipal dans la salle des assemblées de l'Atome. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le premier conseil municipal de cette rentrée s’est déroulé lundi soir dans la salle des Assemblées de l’Atome à Alès.

Avant d'étudier les 33 délibérations à l’ordre du jour, la séance s’est ouverte par l’actualité du moment : l’épisode cévenol de la veille. Le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, revenait justement d’une journée passée sur le terrain pour constater les dégâts, notamment sur la commune de Chamborigaud. « Il y a quand même cinq ponts qui sont partis sous les eaux, isolant les populations », souligne le bras droit de Max Roustan. Ce dernier a enchaîné sur les autres faits marquants du dernier trimestre, dont « une super nouvelle », à savoir la rénovation des thermes des Fumades : « arrêté sur arrêté, on a enfin arrêté. On va pouvoir lancer la grande aventure de la construction des Fumades. Quinze ans pour sortir un projet existant… »

Les dossiers alésiens défendus à Paris

L’occasion pour Christophe Rivenq d’embrayer sur son déplacement à Paris, le 29 septembre dernier, dans le cabinet du Premier ministre pour défendre les grands projets alésiens. « Nous avons été reçus plus de deux heures, l’accueil a été plutôt favorable et sympathique. Nous aurons sûrement une bonne nouvelle au sujet de l’abattoir : des instructions ont été données au préfet de Région pour sauver cet outil le plus tôt possible. » La question du renouvellement urbain à Alès a également été abordée : « 10 ou 12 millions supplémentaires vont nous être accordés », précise le président de l’Agglo. Autre sujet d’importance, le contournement ouest de Nîmes. « Le Premier ministre devrait faire des annonces et nous sommes assez confiants », assure Christophe Rivenq, rappelant avec agacement les deux ans d’enquête environnementale précédant le lancement du projet. « Nous avons eu une réunion avec la Dreal qui nous a présenté une belle diapo avec tous les enjeux environnementaux, dont 1 800 m2 de luzerne qu’il faut protéger. Au final, le seul être vivant dont nous ne parlions pas, c’était l’être humain ! », houspille-t-il.

OAC, écoles et… WC

Les délibérations se sont ensuite enchaînées sans provoquer de débats enflammés parmi l’opposition. Jean-Michel Suau réagit tout de même sur les 17 000 euros octroyés à l’OAC pour payer le déplacement de CRS dans le cadre d’une rencontre contre Montpellier au cours de laquelle, semble-t-il, certains supporters avaient décidé d’en découdre : « C’est une dépense qui revient à l’État, non ? » Une fois n’est pas coutume, le premier adjoint tombe d’accord avec son opposant : « Le préfet de l’époque avait assuré que cette note ne serait jamais envoyée, mais cela n’a pas été le cas. C’est scandaleux, je vous l’accorde. »

Max Roustan s’arrête ensuite sur la délibération qui entérine la restitution des compétences « enseignement élémentaire et pré-élémentaire public » et « restauration scolaire » aux communes. « Nous avons eu un grand débat très positif sur le maintien de la compétence scolaire en communautaire ou retour en communal. Le maire d’Alès avait décidé de s’en remettre à la majorité », explique Christophe Rivenq. « Pour les communes qui s’inquiètent du retour de cette compétence, nous mettons en place un service commun pour être à leurs côtés pendant ce transfert. »

La cession d’ancien WC publics à proximité du parc du Colombier fait ensuite parler l’opposition. « La question des toilettes publiques est un peu abandonnée. L’offre reste insuffisante sur la ville avec des WC qui ne fonctionnent pas », regrette Paul Planque. « Je pense notamment au stade qui est très fréquenté, renchérit son camarade Jean-Michel Suau. Tous ceux qui pratiquent le sport là-bas s’en plaignent. » L’élue concernée, Marie-Claude Albaladejo, admet la situation : « Nous avions un WC public là-bas qui a été détérioré plusieurs fois, on ne sait plus quoi faire ! »

Enfin, dans le cadre du programme « Action cœur de ville », une demande de subvention pour contractualiser avec l’application « Mytraffic » devrait permettre à la Ville d’obtenir des chiffres précis sur les flux de trafic à travers la ville et « de se vendre auprès des investisseurs », indique Christophe Rivenq, ajoutant que « le taux de vacance dans le centre-ville diminue considérablement. » Une nouvelle encourageante après la crise sanitaire qui n’a pas pourtant pas épargné les commerçants.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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