C'est parti, ce vendredi à 15hoo les premiers des 1000 choristes attendus à Alès pour y chanter le répertoire Goldman arrivent par paquets vers leur quartier général situé dans Fort Vauban. Ils viennent de toute la France et même de l'étranger à l'instar de Christian qui chante dans une chorale à 35 km de Lausanne (Suisse) et revient à Alès pour la quatrième fois. Françoise, qui vient de la même chorale "L'écho de la Baumaz" s'est laissée tenter par l'aventure pour la première fois.

"Il y  en a qui viennent depuis 16 ans pour participer à ce grand moment de communion" explique Jean Claude Bernard, l'un des deux président des Fous Chantants. "Ici, pas de différence d'âge, de métier ou de couche sociale, c'est un moment à part". "On a fait le plein de choristes (ils sont plus de 1000 !), le plein de public. Pour nous, c'est bien parti !". Du coté des choristes, on ne boude pas sa joie de "chanter français" et surtout de "chanter Goldman". Françoise, qui voulait avant tout participer à l'expérience d'un grand groupe est ravie. "En plus je suis une vraie fan de Goldman, je vais pleurer en chantant "Fermer les yeux" qui en plus est une chanson compliquée pour nos pupitres de soprane et d'alti. J'aurais aussi beaucoup de plaisir à chanter "Tout petit monde" ou "Famille"...

"Si j'ose la comparaison avec le Tour de France je dirais qu'on aborde aujourd'hui le premier col" explique Jacky Locks, le directeur artistique des "Fous chantants", venu acceuillir les choristes. "Ils travaillent seuls dans leurs régions avec les partitions depuis plus deux mois et voilà que demain matin, nous seront mille à chanter ensemble". Après le travail sera alterné : ensemble et en groupe avec les autres chefs de choeur, Guylaine Fournier, Maryline Laplagne, Marc-André Caron et  Floran Martinet. Un Crescendo jusqu'au concert du samedi 27 juillet dans les arènes.

En quinze ans l'organisation est parfaitement rodée et chacun trouve sa place. Il y a pourtant avec la nouvelle présidence un souffle nouveau. Michel Dumazert qui a assisté aux premiers concerts, avant de devenir choriste, membre de l'association et enfin d'assumer la nouvelle co-présidence depuis six mois s'interroge : "Nous devrions mieux communiquer, aujourd'hui seule l'Agglo Alésienne  porte économiquement cet événement. Nous nous interrogeons donc sur sa portée médiatique. Je ne comprend pas que nous n'ayons pas embarqué plus de partenaires dans cette aventure. Tenez par exemple Perrier c'est Fou ! Exactement comme nous !"

Raphaël MOTTE

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