ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Amis lecteurs, en cette année d'élections, nos indiscrétions vont s'avérer d'utilité publique ! Restez connectés !
Nulle part ailleurs. Supporter le Nîmes Olympique, c’est aimer les ascenseurs émotifs. Ainsi, cette semaine c’est une véritable « blitzcrise » qui a frappé les Crocos, dix jours après avoir manqué de très peu la montée en Ligue 1 et célébré les 80 ans du club. Une mésentente entre l’association et la SASP, les deux jambes du NO, à quelques heures du fatidique passage devant le gendarme financier du foot français, la DNCG. Un timing savoureux qui risquait ni plus ni moins d’envoyer le club chez les amateurs, loin, très loin de l’élite que les Costières ont presque touché du doigt, et de provoquer le départ du président Rani Assaf, qui a remis le club sur les rails après le désastreux passage de Jean-Marc Conrad. Finalement, association et SASP sont parvenus à s’entendre pour le bien du club, mettant fin à cette crise éclair vingt-quatre heures après son irruption. Reste à voir les conséquences de ce regrettable épisode sur le mercato à venir, certaines recrues potentielles ayant pu être refroidies par ce bras de fer intestin. D’un autre côté, s’il fallait encore une preuve du fait que le Nîmes Olympique est un club unique, total, qui fait vibrer et parfois trembler ses supporters aussi en dehors du stade, la voici.
Richard Tibérino, rétrogradé… Habitué depuis dix ans à présider des corridas, l’adjoint au maire de Nîmes s’est retrouvé cette année, président de la novillada du samedi. Un poste moins prestigieux, puisqu’une novillada oppose de jeunes taureaux à de jeunes toreros, n'ayant pas encore pris l'alternative. Visiblement, l’élu n’a toujours pas retrouvé les grâces de Jean-Paul Fournier. Le maire de Nîmes n’a pas digéré son opposition à la candidature dissidente de Julien Plantier aux élections Législatives, sur la première circonscription. Contre mauvaise fortune, Richard Tibérino a fait bon cœur, en invitant sa petite-fille, fan du torero Andy Younes.
« Monsieur, même si vous étiez le Pape, je ne vous laisserai pas passer ! ». C’est la phrase prononcée par un policier municipal nîmois au plus proche collaborateur de Franck Proust, premier adjoint. Celui-ci avait cru bon d’insister auprès de l’agent afin qu’il laisse entrer dans la zone hermétique, un élu de l’agglomération, résidant à Nîmes. Dans un contexte d’état d’urgence, marqué par la menace terroriste, pas question de céder… L’édile, qui n’était pas au courant qu’une déviation avait été mise en place par les boulevards Talabot et Sergent-Triaire, a pu rentrer chez lui. Il s’est par la suite excusé auprès de l’agent, n’ayant pas eu vent de l’échange entre le fonctionnaire et le collaborateur … Chaque jour pendant la Feria, 70 policiers municipaux sont mobilisés pour assurer la sécurité des festaïres.
L'impair de Françoise Bons. Hier soir, à la bodega de la Maison de la Région, la conseillère régionale a prononcé un court discours pour accueillir ses convives. Elle a notamment fait référence au torero Juan Bautista, qui descend ce soir dans les arènes de Nîmes. Seulement, Françoise Bons a quelques lacunes en espagnol… L’élue a mal prononcé le nom du matador, bafouillant un « Jean Botisto ». De quoi hérisser les poils de Jean Denat, maire de Vauvert et aficionado, qui a gentiment rectifié cette maladresse.
Patrice Prat, le Hitchcock du Gard ? On le croyait disparu des écrans radars… C'était mal connaître le député frondeur de la troisième circonscription, qui a choisi de ne pas se représenter aux Législatives. Jeudi 25 mai, l’ex-socialiste a piqué la curiosité des Gardois, en publiant sur son comptez Facebook, un énigmatique statut : « Bon, lundi je prends une initiative pour mon département et je la publierai sur ce compte. Celles et ceux qui voudront s'y associer seront les bienvenus ;) » Que de suspense, que de mystère... Le lendemain, plusieurs curieux brûlent d'impatience de connaître la nouvelle ! « Je ne pourrai pas vous présenter mon initiative aujourd'hui et je m'en excuse. J'envisage de vous la faire connaître le plus tôt possible dans la semaine. Désolé pour ce contre-temps… »Dans l'art du suspense, Patrice Prat mériterait bien un César !
Le maire et la prune. La scène se déroule la semaine dernière, à Pont-Saint-Esprit. Rendez-vous est donné devant le centre Pépin pour une conférence de presse tenue par le Maire Roger Castillon et son adjoint aux travaux Vincent Rousselot. Tout se passe normalement, le maire et son adjoint déroulent leur présentation, quand tout à coup d’édile lève les yeux et s’exclame : « non mais il est en train de me mettre une prune ! » A quelques mètres de là, place de la République, un policier municipal est en effet en train d’empéguer la Citroën… de son propre patron, qui n’avait pas payé son écot au parcmètre. L’histoire finit bien pour le maire, qui a réussi à faire sauter le PV, son agent n’ayant pas encore eu le temps de le saisir dans le boîtier électronique a pu se montrer magnanime. La preuve qu’il est parfois utile de négocier avec les pervenches, certainement.